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La Panne

 Panne

Aujourd’hui juste un récit. Pas pensé à prendre des photos. Sauf de nos "sauveteurs" Quel âne !!!!

Notre Vagabond à 95.000 km. Nous le laissons chez Mercedès pour une petite révision à savoir: Changer la pompe de lave glace qui à rendu l’âme, changer la courroie moteur,

Voir pourquoi le frein à main qui n’a plus aucune efficacité et surtout trouver la cause de ce bruit désagréable à froid le matin.

Nous récupérons le camion après 3 jours et partons au Parc National de Sumapaz, situé à près de 4000m d’altitude et à environ 60 Km.

Au bout de 35 km je m’arrête faire le plein. En repartant, le voyant moteur s’allume clignotant. Mais tout fonctionne normalement et je décide de continuer espérant qu’il finira par s’éteindre. (C’est déjà arrivé)

Nous attaquons les derniers 20 km sur un chemin de terre en montée où la vitesse ne peut excéder 20 km/h. Les dix premiers kilomètres tout va bien, puis le moteur semble perdre de la puissance peu à peu. Finalement accélérateur au plancher il n’avance plus.

Heureusement, nous venions de passer un autre chemin sur notre droite. Je redescend donc en marche arrière car impossible de faire demi tour avant ce chemin et là pendant ma manœuvre le moteur cale et impossible de redémarrer. La température moteur est à 100° et le ventilo ne s’est pas mis en route.

Heureusement, nous sommes en travers du chemin mais les quelques rares véhicules qui passent peuvent nous contourner par l’arrière jusqu’à l’arrivée d’un mini-bus de travailleurs.

Tout le monde descend et on entreprend de garer le camping car un peu mieux pour laisser passer les camions.

Je pensais qu’une fois la température redescendue, il redémarrerait. Mais non. Il est 5h de l’après midi, il fait 8° , nous sommes à 5625 m d’altitude. Pas de réseau téléphonique avec notre opérateur.

Deux couples vont s’arrêter et vraiment nous aider. Ils appellent Mercedes car leur portables fonctionnent et de fil en aiguille on fini par faire venir un dépanneur qui viendra nous chercher vers 19H.

Lorsqu’il arrive, je me dit que le camion est trop petit mais il semble connaitre son affaire alors je laisse faire. Le chargement est long et une fois le camping car installé sur le plateau, la roue arrière et à moitié en dehors. Il commence la descente mais s’arrête au bout de 20 m. Il se rend compte qu’il ne pourra pas descendre. Nous sommes trop gros et trop lourd. Problème il veut bien sûr être payé.

Après moult palabres je lui promet de le payer mais il faut qu’il me trouve un autre dépanneur. Ce qu’il fait.

Nous déchargeons donc le camion une centaines de mètres plus loin et attendons la nouvelle dépanneuse qui arrivera vers 23h. Pour tout arranger il se met à pleuvoir. Il fait 5°.

La nouvelle dépanneuse est bien pus grande. Le chargement s’effectue en 15 minutes.

Nous quittons en les remerciants les 2 couples de Colombiens qui sont restés avec nous et nous ont tant aidés.  Nous donnerons un très généreux pourboire à l’un des deux et inviterons l’autre au restaurant le dimanche.

Nous voyagerons dans le camping car bridé sur le plateau de la dépanneuse ce qui est très impressionnant vu la pente et l’état du chemin par endroit. GPS Branché, nous ne dépasserons jamais lors de la descente les 15km/h.

Nous arrivons à 4h du matin chez Mercedes ou les gardiens qui nous attendaient nous ouvrent les portes. Fin de l’aventure.

Le lendemain  le mécano me dit que le ventilo marchait. Sans doute après avoir été discrètement rebranché.

Depuis nous attendons notre nouveau filtre à particule parti le lundi 20 août de Hollande.

 

Bon WE à tous.

 

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Commentaires: 6
  • #1

    Caperan (dimanche, 02 septembre 2018)

    Mince !!!! Impressionnant mais heureusement sur terre il existe encore des gens bien !!!!!

  • #2

    Nadia (dimanche, 02 septembre 2018 16:49)

    De temps en temps des petits couacs, ça met du piment dans l aventure!!
    Heureusement qu il y a de l entraide..
    Bise

  • #3

    Campino (dimanche, 02 septembre 2018 20:43)

    Une galère qui se termine bien. Sympas les colombiens. �

  • #4

    Mulotdrive (dimanche, 02 septembre 2018 23:30)

    Nous prenons note �,on vous a porté la poisse,on va s'appeler les chats noirs �.bisous à bientôt au Pérou

  • #5

    Dominique (mercredi, 05 septembre 2018 23:29)

    Péripéties impressionnantes ! Mais joli souvenir je suppose. Bravo aux "sauveteurs ". Bisous

  • #6

    Martine Sh (jeudi, 06 septembre 2018 07:02)

    Ah les aléas des grands voyages ! Mais ça pimente un peu le déroulement des voyages et surtout ça laisse des souvenirs... et des rencontres humaines inoubliables �☯️☯️
    Bisous mes poulets