La descente vers l'Equateur

Nous sommes ensuite revenus sur Bogota afin de récupérer notre « Vagabond » et avons commencé notre descente vers le sud du pays.

Nous descendrons en Equateur par la panaméricaine, en faisant de petites escapades à droite et à gauche de cet axe majeur.

Nous traverserons plusieurs petites villes sans grand intérêt comme, Manizalès, malgré une belle cathédrale, Pereira. Nous retomberons en panne en y allant et passerons deux jours (toujours le voyant moteur qui s’allume) chez mercedes pour réparer. Il s’avère que c’est le même concessionnaire qu’à Bogota et nous ne repaieront pas les malfaçons de la première intervention.

Nous ferons une halte aux thermes de Santa rosa pour un après midi de détente, pluvieux mais comme l’eau est a 40°C la pluie ne pose aucun problème

Salento est le premier village qui nous plait. Les maisons peintes avec de multiples couleurs donnent au village un air de fête. Il se trouve en plus que c’était l’anniversaire des 150 ans du village. Nous passons donc une agréable journée de visite et sur la fin d’après midi décidons de partir passer la nuit dans la vallée de la Cocora toute proche

La vallée de la Cocora est la vallée où l’on trouve les palmiers à cire. Ces arbres immenses (jusqu’à 60m de haut), ont leur tronc recouvert de cire qui était grattée pour en faire des bougies. C’est l’arbre national de la Colombie et il n’est plus exploité maintenant..

 

Nous passerons deux jours, rencontrerons Nicolas et Camille et leurs enfants avec qui nous ferons une petite randonée à cheval pour découvrir le parc.

 

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Medellin et Guatape

Medellin et Guatape

Las d’attendre en vain une pièce qui n’arrive pas et que personne n’arrive  localiser, nous décidons de continuer notre visite de la Colombie.

Nous louons donc une voiture pour nous rendre à 400 Km de Bogota dans la ville célèbre pour son cartel : Medellin.

Il est loin le temps du cartel. La ville est en pleine expansion, comporte près de 4 millions d’habitants, et est dotée d’infrastructures modernes, très modernes. Un métro aérien, un tram à 1 seul rail, de très nombreuses lignes de bus et plusieurs téléphériques pour desservir des quartiers presque inaccessibles par la route. Deux lignes de téléphériques supplémentaires sont d’ailleurs en construction pour parfaire la desserte.

Malgré celà, la circulation est ubuesque et la pollution très présente. Mais la ville nous plait  car comme Bogota c’est une ville qui vit a cent à l’heure. Les fins de journées sont extraordinaires avec ses centaines de marchands ambulants qui crient à tue tête pour vanter les mérite de leur marchandises. Cela va des fruits, au accessoires de portable en passant pas les lacets et les bonbons et bien sur la nourriture.

Nous passerons 3 jours dans cette cité. De beaux bâtiments, de nombreuses églises et des parcs et jardins assez nombreux la rendent agréable au visiteurs qui peuvent souffler un peu dans des endroits plaisants. Le parc Botéro, véritable musée en plein air ou bien cet autre dont je tairais le nom ou nous avons pu assister au ballet bien rodé des prostituées qui viennent se faire draguer sur les bancs publics.

 

Nous avons aussi visiter le quartier 13. C’était le quartier ou la criminalité était la plus forte et par la volonté des gens et l’aide d’artiste , c’est entrain de se transformer en quartier artistique. Bien sûr, je ne m’y promènerai pas a la tombée du jour mais on peut quand même le visiter dans la journée en toute sécurité.

 

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La Panne

 Panne

Aujourd’hui juste un récit. Pas pensé à prendre des photos. Sauf de nos "sauveteurs" Quel âne !!!!

Notre Vagabond à 95.000 km. Nous le laissons chez Mercedès pour une petite révision à savoir: Changer la pompe de lave glace qui à rendu l’âme, changer la courroie moteur,

Voir pourquoi le frein à main qui n’a plus aucune efficacité et surtout trouver la cause de ce bruit désagréable à froid le matin.

Nous récupérons le camion après 3 jours et partons au Parc National de Sumapaz, situé à près de 4000m d’altitude et à environ 60 Km.

Au bout de 35 km je m’arrête faire le plein. En repartant, le voyant moteur s’allume clignotant. Mais tout fonctionne normalement et je décide de continuer espérant qu’il finira par s’éteindre. (C’est déjà arrivé)

Nous attaquons les derniers 20 km sur un chemin de terre en montée où la vitesse ne peut excéder 20 km/h. Les dix premiers kilomètres tout va bien, puis le moteur semble perdre de la puissance peu à peu. Finalement accélérateur au plancher il n’avance plus.

Heureusement, nous venions de passer un autre chemin sur notre droite. Je redescend donc en marche arrière car impossible de faire demi tour avant ce chemin et là pendant ma manœuvre le moteur cale et impossible de redémarrer. La température moteur est à 100° et le ventilo ne s’est pas mis en route.

Heureusement, nous sommes en travers du chemin mais les quelques rares véhicules qui passent peuvent nous contourner par l’arrière jusqu’à l’arrivée d’un mini-bus de travailleurs.

Tout le monde descend et on entreprend de garer le camping car un peu mieux pour laisser passer les camions.

Je pensais qu’une fois la température redescendue, il redémarrerait. Mais non. Il est 5h de l’après midi, il fait 8° , nous sommes à 5625 m d’altitude. Pas de réseau téléphonique avec notre opérateur.

Deux couples vont s’arrêter et vraiment nous aider. Ils appellent Mercedes car leur portables fonctionnent et de fil en aiguille on fini par faire venir un dépanneur qui viendra nous chercher vers 19H.

Lorsqu’il arrive, je me dit que le camion est trop petit mais il semble connaitre son affaire alors je laisse faire. Le chargement est long et une fois le camping car installé sur le plateau, la roue arrière et à moitié en dehors. Il commence la descente mais s’arrête au bout de 20 m. Il se rend compte qu’il ne pourra pas descendre. Nous sommes trop gros et trop lourd. Problème il veut bien sûr être payé.

Après moult palabres je lui promet de le payer mais il faut qu’il me trouve un autre dépanneur. Ce qu’il fait.

Nous déchargeons donc le camion une centaines de mètres plus loin et attendons la nouvelle dépanneuse qui arrivera vers 23h. Pour tout arranger il se met à pleuvoir. Il fait 5°.

La nouvelle dépanneuse est bien pus grande. Le chargement s’effectue en 15 minutes.

Nous quittons en les remerciants les 2 couples de Colombiens qui sont restés avec nous et nous ont tant aidés.  Nous donnerons un très généreux pourboire à l’un des deux et inviterons l’autre au restaurant le dimanche.

Nous voyagerons dans le camping car bridé sur le plateau de la dépanneuse ce qui est très impressionnant vu la pente et l’état du chemin par endroit. GPS Branché, nous ne dépasserons jamais lors de la descente les 15km/h.

Nous arrivons à 4h du matin chez Mercedes ou les gardiens qui nous attendaient nous ouvrent les portes. Fin de l’aventure.

Le lendemain  le mécano me dit que le ventilo marchait. Sans doute après avoir été discrètement rebranché.

Depuis nous attendons notre nouveau filtre à particule parti le lundi 20 août de Hollande.

 

Bon WE à tous.

 

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De Minca à Bogota

Après le désert nous avions envie de fraicheur aussi nous avons rejoint le petit village de Minca. Le village par lui même n’offre pas vraiment d’intérêt mais il offre des possibilités de randonnées multiples et variées et son altitude le met à l’abri des moustiques et de la chaleur. Nous avons fait deux randonnées pleines de charme même si nous en avons un peu bavé car nous avions perdu l’habitude des dénivelés importants.

 

La première s’est terminée sous la pluie battante mais qu’importe.

 

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Le Désert de Guajira

Le Désert de Guajira

Pour cette visite nous laissons notre Vagabond dans un parking et avec nos amis "Les Voyageurs Passionnés » nous nous offrons les services d’un guide et surtout d’un 4x4, bien préférable à nos lourds camping car pour affronter les pistes du désert. Bien qu’ayant 21 ans, il était fringuant et nous n’avons du passer en 4x4 une seule fis sur les trois jours.

Nous partons donc pour trois jours de ballades et de découvertes. Nous passerons les nuits dans des hotels sommaires mais quand même confortables et choisirons l’option chambre plutôt que la solution Hamacs.

Ce désert appartient aux indiens Wayuu. Ils y survivent en élevant des chèvres, en vendant de l'artisanat et malheureusement aussi en y faisant pratiquer la mendicité par des jeunes enfants. Ceux ci instaurent des barrages sur les endroits stratégiques des pistes et chaque véhicule doit laisser son obole. cela va du petit pain, à la bouteille d'eau en passant par le café et le fromage.

Nous commençons notre visite par les marais salants. Ce sont les plus grands de Colombie. Ne cherchez pas d’outils modernes, de tracteurs ou de pelleteuses. Tout se fait à l’ancienne, avec des brouettes et de la sueur.

 

 

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