Ushuaïa et ses environs
Ushuaïa, ville mythique s’il en est. Une fois passé le portique d’entrée dans la ville et faites les photos souvenirs, on continue la Route N° 3 pour entrer dans la ville proprement dite. Il faut le dire , je suis un peu déçu par ce que nous découvrons. Je m’attendais à un gros village, très rustique, avec des rues en terre. Un village du bout du monde quoi !
Pas du tout, nous découvrons un petite ville de province très touristique, avec port de commerce port de plaisance, port militaire, un aéroport international et tout le confort et les commodités que l’on peut attendre d’une ville moderne. Pas vraiment l’impression d’être au bout du monde si ce n’est les eaux grises et froides (5°C) de la baie, le ciel gris et froid et la température de l’air qui avoisine les 10°C à 15 h. Ici la température moyenne est de 0°C l’hiver et de 10°C l’été. Heureusement que nous sommes en plein été.
La ville est sympa, elle vit essentiellement du tourisme et des gros bateaux de croisières qui déversent chaque jours des milliers de touristes dans les rues pour quelques heures.
Nous bivouaquons sur le parking de l’aéroport qui domine la baie et la ville. L’endroit est calme et on ne peut guère trouver mieux. Nous n’avons ni eau courante, ni électricité mais nous n’en avons pas besoin et nous pouvons aller capter la WiFi dans l’aérogare distante de 100m. Le plein d’eau se fera sur le ponton du port de plaisance.
Puerto Natales au Chili.
Pour se rendre à Ushuaïa, il est impossible de ne pas passer au Chili. Nous quittons donc El Calafate pour rejoindre Puerto Natales en deux étapes. Nous bivouaquerons pas très loin de la frontière chilienne à Cancha Carera.
Notre intention était de passer un poste frontière perdu dans la montagne.
Le matin venu, nous décidons faire demi tour car la piste était pas très bonne et en plus nous devions passer par Puerto Natales pour le ravitaillement.
La frontière se passe. Nous y laissons quelques œufs que nous avions omis de faire cuire, quelques vieilles tomates et un petit pot de mauvais miel. Le reste des interdits était soigneusement caché et dans la soute à gaz et dans la soute à chaussures.
Dans tous les passages de frontière il est bon d’abandonner quelques légumes ou quelques fruits. Les douaniers sont toujours content de faire leur métier et de nous confisquer ce que nous leur offrons.
L’arrivée une heure plus tard à Puerto Natales se fera sous un ciel gris qui ne présage pas grand chose de bon pour la suite et surtout pour la visite du Parc National de Tores Del Païne le plus connu des Parcs naturels du Chile.
Nous découvrons une petite ville portuaire sympathique, pleine d’hôtels et de restaurants comme toute ville touristique. La proximité du parc (80km) en fait un point de passage presque obligé pour tous les visiteurs car il faut à minima trois jours pour la visite et aucun magasin n’existe sur place ou alors à des prix Chiliens.
Nous profitons de cette halte pour refaire le plein de propane dans notre petite bouteille d’appoint et nous espérons pouvoir faire le plein de GPL à Punta Arenas.
Nous en profitons également pour réserver notre place sur le ferry qui nous emmènera 4 jours en croisière dans notre remontée du Chili. Chère croisière qui coûte la bagatelle de presque 2000€. Les Chiliens savent profiter de opportunités et rançonner les touristes. Le passage du véhicule nous coûte près de 10 fois le prix d’un véhicule chilien. Nous éviterons malgré tout environ 500 km de caratera australe et verrons si le temps le permet des paysages impossibles à voir autrement.
Courses faites nous trouvons près du port de pêche un bivouac idéal avec vue sur le fjord, à plat et au calme. Le rêve quoi
El Calafate est une petite ville incontournable en Patagonie. Elle tire son nom d’une plante régionale qui ressemble à une myrtille. Je ne suis pas suffisament calé en botanique pour faire la comparaison ou la différence.
La ville est plutôt agréable, nichée au bord d’un lac au eaux turquoises. L’activité principale est bien sûr le tourisme. C’est le point de départ de la plupart des excursions vers le glacier Perito Moreno.
Ce glacier mythique mesure près d’un kilomètre de large,,de 40 à 70 m de haut, donc d’épaisseur de glace et surtout il avance de 2 m par jour environ, ce qui permet d’assister à des fractures magnifiques et assez fréquentes. Il faut quand même être patient, observer, et avoir un minimum de chance.
Nous avons décidé de visiter ce parc National en 2 jours.
Le premier consacré uniquement au Perito Moreno à partir de la terre et des passerelles aménagées en face du glacier. Environ 7 km de passerelles sont installées et permettent de voir le glacier sous toutes ses coutures. Craignant une affluence gênante, nous étions sur le pont dès l’ouverture du parc mais en fait , bien qu’a partir de 11h les bus ont commencé à arriver, jamais le nombre de personnes présente n’a été une gêne.
Juste 100 miles de voies rapides, un arrêt à Long Beach, une photo du Queen Mary et nous sommes à San Diego. Nous redoutions un peu cette ville, la dernière avant le Mexique. Nous avions un peu peur d’un Los Angeles bis.
Bonne nouvelle, en arrivant, Laila me dis qu’elle à un « dump gratuit» sur i.Overlander. (Un dump c’est là ou l’on vide les eaux grises et noires du vagabond et ou l’on peu faire le plein d’eau). Nous nous rendons donc sur place et nous découvrons le dump et un immense parking, en bordure de l’autoroute tout de même mais au bord de l’eau. Situation idéale bien que un peu bruyante, nous décidons d’y rester au moins pour la nuit même si le stationnement est interdit de 2h à 4h du matin.
Et là nous rencontrons Richard, français habitant San Diego depuis 35 ans qui nous propose gentiment de venir nous garer devant chez lui, au calme. Nous sautons sur l’occasion et finalement y resterons tout le temps de notre séjour.
Bien sûr, nous avons lié connaissance, mangé ensemble, bu des coups et ils nous a emmené voir des endroits que nous n’aurions pas trouvés seuls.
Autant vous le dire tout de suite, nous avons adoré San Diego. C’est une ville animée, avec d’immenses plages un peu partout, des surfeurs, des musiciens, des artistes de rue, les gens sortent le soir. Sans nul doute que les nombreux mexicains qui vivent ici y sont pour quelque chose;
Nous avons d’ailleurs assisté à une fête Mexicaine de la célébration des morts ; c’est très très festif et gai.
Nous avons visité la ville de fond en comble, visité le plus grand zoo du monde, visité le Balboa Park, Le Mission Park , visité Le Cabrillo Mémorial, le quartier du Coronado, visité la Old Town , Sea Port village et et j’en oublie.
Nous avons aussi visité le musée maritime, le porte avion Midway, transformé lui aussi en musée,
Il se dégage de cette ville une impression de sérénité et d’harmonie que nous n’avions pas encore rencontré. C’est beau, c’est propre, les gens sont souriants. c'est une ville vivante même si quelquefois la circulation est difficile.
Une ville à ne surtout pas oublier lors d'un voyage en Californie. Rien à voir avec Los Angeles.
De Yosemite nous aurions pu aller direct à San Francisco ou mieux encore à Los Angeles, mais nous avons choisi de faire l’école buissonnière et sommes remontés plein Nord pour visiter tout d’abord le village fantôme de Bodie. Ce village minier à compté jusqu’à 8500 habitants.
Puis nous sommes allés voir les sources chaudes de Bridgeport où nous n’avons malheureusement pas pu nous baigner car les lieux étaient investis.
Nous avons fait le tour du magnifique lac d'altitude nommé Lac Tahoé. Dommage que le pris des maisons oscille entre 6 et 15.000.000 $. Il faut dire que sur sa berge la plus accueillante elles sont splendides. Heureusement à ce prix le défaut est sévèrement réprimandé.
Nous avons ensuite fait une escale à Sacramento , ville agréable ou l’on commence à bien sentir l’influence mexicaine. Nous n'avons pas encore testé notre espagnol.
Nous avons continué en faisant escale à Nice, au bord du lac de Clear Lake, une sorte de retour au pays prématurée mais s’il y avait de l’eau c’était celle d’un lac et point de palmier à l’horizon mais malgré tout une très belle promenade. La visibilité était un peu réduite du fait des fumées des incendies. La fumée est quelquefois bonne pour les photos.
Nous avons ensuite rejoint la côte Pacifique assez haut puisque nous sommes remontés jusqu’à Fort Bragg. Nous y avons bivouaqué face à un superbe coucher de soleil et le lendemain pendant une petite randonnée nous avons aperçu nos premiers phoques. En faisant ce crochet, nous avons pu profiter de la route N°1, qui longe au plus près la côte Pacifique pendant quelques centaines de kilomètres avant d’arriver à San Francisco. Je n’avais jamais eu autant l’impression d’être sur un grand huit tant les virages, les raides montées et les descentes abruptes, sont permanentes . On ne peut pas s’y ennuyer et les passagers n’apprécient souvent que très moyennement. Mais j’ai conduit KOOL comme d'hab.
Sans le savoir nous avons pendant toute cette période depuis Yosemite, louvoyé entre les incendies, sans jamais en apercevoir un seul; juste quelques fumées à certains endroits, même en traversant le comté ou il y a eu tant de morts.
Nous sommes arrivés à San Francisco mais ceci fera l'objet d'un autre article.
Yosemite.
Yosemite rime avec Granit. Du granit partout. Et pas des petites collines, des Montagnes. Des cascades, un paysage magnifique, de belles randonnées ou nous avons quand même un peu ramé malgré notre condition physique éblouissante car à 2700 m + la pente, ça essouffle. Pourquoi les cascades sont toujours en hauteurs ? Je me le demande !!! (-:
L’inconvénient de l’altitude c’est aussi qu’il ne fait pas très chaud mais ça on gère.
La sortie de Yosemite se fait par un col a 3000m que notre vagabond a franchi vaillamment sans montrer lui le moindre essoufflement.
Nous avons été bivouaqué au lac Mono, lac d’altitude, salé, deux fois plus que la mer mais nous ne l’avons pas vérifié. Nous avions trouvé un coin tranquille, éloigné de tout comme nous les adorons.
Ensuite Séquoia Park . Sans doute le Park que nous avons le moins apprécié. Des arbres immenses et imposants mais un paysage pas très varié et une vue assez étriquée. Quasi impossible refaire des photos tant la cimes est haute et en roulant on ne voit que des troncs.
Par contre belle réflexion sur l’existence quand on voit que certains ont plus de 2000 ans, on sent vraiment que notre passage sur terre n’est qu’un instant dans la vie de ces arbres et qu’une fraction d’instant géologiquement parlant.
Par contre il y fait très froid car nous sommes en altitude et nous trouverons le second soir un bivouac de rêve.
Après Las Vegas, nous entrons dans la Death Valley. C’est un désert, l’ un des plus chauds de la planète, situé en partie sous le niveau de la mer.
Il y fait chaud, très chaud. Il n’y a qu’a voir la photo du thermomètre à l’intérieur du Vagabond.
Les lignes droites sont interminables (voir le film). Les paysages sont hypnotisants. Pourtant, il y a de la vie qui se développe et qui s’adapte à ces températures extrêmes où la moindre goutte d’eau est exploitée. Nous n’y passerons qu’une nuit en compagnie de deux autres familles françaises voyageant en CC. Nous en rencontrerons une troisième le lendemain en partant. Vous avez dit désert ?
Pucon,
Depuis le 15 Mars nous sommes bloqués à Pucon. Confinés ne serait pas le mot exact car nous avons toujours eu le droit de nous balader en ville ou dans la campagne environnante. La ville est agréable . C’est une petite ville balnéaire l’été et une petite station de ski l’hiver située au bord d’un lac et dominée par le volcan Villa Ricca est ces 2852 m.
La ville a été très peu touchée par le Covid 19. Au début les gens étaient un peu méfiant devant ses étrangers français vivant dans la rue. Un voisin nous a malgré tout offert de pouvoir faire le plein d’eau très rapidement et nous en profitons toujours. Un autre nous a proposé l’électricité mais nous avons décliné l’offre dans un premier temps et sommes restés 6 semaines en autonomie électrique totale.
L’hiver approchant et le soleil n’étant plus suffisant nous avons alors changé de place pour nous garer devant chez la personne qui nous avait offert l’électricité. Depuis nous sommes tout confort, ayant eu la bonne surprise d’avoir une chaudière gaz et électricité. Nous avons donc l’eau chaude en permanence et le chauffage électrique.
Pour la WiFi, pas de soucis non plus, l’hôtel Selina nous a gentiment reçu tous les soirs pour nous fournir le service et depuis que nous avons l’électricité nous avons également la WiFi du généreux donateur l’Hotel Frontera
Pucon serait très agréable si les commerces et les restaurants étaient ouverts mais le covid 19 est passé par là et comme en France, les magasins sont fermés pour la plupart car c’est l’hiver ici et comme les touristes sont inexistants, beaucoup ne prenne pas la peine de réouvrir et attendront certainement le printemps pour le faire.
Nous marchons donc entre 6 et 8 km par jours, en ville, au bord du lac en rond en carré en triangle et connaissons chaque rue, chaque chien errant et chaque détail de la ville.
Nous nous remontions le moral en se disant qu’au moins on faisait des économies puisque notre budget tournait à moins de 800 € / mois quand une douleur cardiaque m’a obligé à me rendre à l’hôpital de Temuco et à y dépenser environ 7000€ en examens médicaux hors de prix ici alors qu’en France je n’aurai rien payé. Ils s’ajoutent au 2000€ de billets d’avion que nous avions réglés pour rentrer en France en avril pendant 6 semaines et que nous ne récupèrerons sans doute jamais. C’est la vie.
Nous n’attendons plus qu’une chose maintenant c’est de pouvoir passer la frontière argentine pour enfin mettre le camion sur un bateau pour Anvers et de pouvoir rentrer en France
L’ile de Chiloé
C’est un lieu incontournable de la Patagonie chililenne. On y accède par un bac après 1/2h de traversée. A noter que nous avons payé 26700 à l’aller par une compagnie et 15500 au retour par une autre. Cherchez l’arnaque.
Un pont est apparemment en cours de construction.
L’ile mesure environ 200 km long sur 50 de large. Elle fut colonisée par les Jésuites dès 1553. Ils érigèrent environ 200 églises en bois dont Une centaine sont encore debout et 16 sont classées au Patrimoine mondial de l’humanité (PMH). On dit qu’il y pleut 222 jours par an, pas étonnant que l’on trouve sur l’ile de nombreux élevages d’escargots.
Nous aurons la chance de ne pas essuyer une seule goutte de pluie pendant toute la semaine.
Une seule route dessert l’ile et la circulation est assez importante. Notre première ville étape est Ancud. Nous trouvons refuge au mirador qui domine toute la ville après 1 km de forte grimpette sur un chemin caillouteux.
Petite ville sympa, avec un joli petit musée présentant toute les facettes de la ie locale. De là nous irons faire le tour de l’ile aux pingouins
Puis nous suivrons le classique tour des églises en bois puisque ce sont elles qui font la réputation de l’île. Nous nous organisons un circuit ou nous zappons tout le sud de l’ile, le jugeant sans véritable intérêt peut être à tort.
Les paysages sont magnifique, verdoyant à souhait. Celà rapelle un peu certains paysages de Bretagne ou l’Irlande telle que je me l’imagine.
Les églises sont belles, mais rustiques. Certaines sont magnifiques à l’intérieur mais en règle générale, nous sommes un peu déçu.
Nous visitons Castro, la capitale de l’ile? Nous y passerons 3 jours car je suis victime d’une légère intoxication alimentaire sans doute due à des huitres consommées sur le marché d’Ancud. Rien de grave mais un journée au lit alors que pour une fois il faisait grand beau. Nous visiterons également à Castro, les deux quartiers construits sur pilotis qui en font le décors idéal pour les cartes postales.
Nous passons également une nuit sur une sinistre plage du pacifique à Cucao ou se situe la plus ancienne église de l’ile.
Nous quitterons l’ile sans regret une semaine plus tard sur la bonne surprise de payer 1/3 de moins la traversée qu’à l’aller. Je pense que la réputation est un peu surfaite mais il était néanmoins indispensable de faire cette visite.
Nous passons également une nuit sur une sinistre plage du pacifique à Cucao ou se situe la plus ancienne église de l’ile.
Nous quitterons l’ile sans regret une semaine plus tard sur la bonne surprise de payer 1/3 de moins la traversée qu’à l’aller. Je pense que la réputation est un peu surfaite mais il était néanmoins indispensable de faire cette visite.
Bonjour à tous,
Notre petite croisière est maintenant terminée. Elle nous a coupé du monde pendant 4 jours. En effet sur le bateau, pas de WiFi n’i d’internet.
Dépaysement garanti. Malheureusement, nous n’avons pas eu le beau temps que nous espérions.
Embarquement le soir à 21h et première nuit au port pendnat le chargement du bateau. Nous n’avons pas à nous occuper du transbordement , ce qui est plus un soucis qu’un soulagement. J’ai la chance de retrouver « le Vagabond » le lendemain matin sur le pont supérieur ou il pourra bénéficier pensais-je, du soleil pour recharger les batteries. En effet pour 3 jours, nous rechignions à vider le frigo et à l’arrêter.
Le bateau est plutôt confortable, on y mange bien et l’équipe qui s’occupe des passagers (une centaines ) est très sympathique. Elle nous indique chaque passage important ,une curiosité, un glacier ou d’un passage étroit. Et le premier jour le temps est plutôt favorable même s’il ne fait pas vraiment chaud.
Le second jour, la pluie fait son apparition ainsi que le vent. Quand les 12 nœuds du bateau s’ajoutent, au gré des méandres de la navigation au 30 nœuds de vent, il devient difficile de se tenir sur le pont et l’appareil photo à tout intérêt à être tropicalisé. Nous passerons à nouveau un passage étroit, découvrirons une épave de bateau , elle même échouée sur une autre épave d’un autre bateau victime d’un précédent naufrage. A cette occasion, l’escroquerie à l ‘assurance prévue n’a pu avoir lieu. Nous verrons de loin la village de Puerto Eden, que nous ravitaillons. Ce village incroyable, qui bénéficie de tout le confort n’a aucune route d’accès et est à 500km de toute âme qui vive, desservie uniquement par bateau.
Dans l’après midi, le temps se gâte encore. Pour couronner le tout c’est l’endroit ou notre trajectoire passe par l’océan pacifique qui ne l’est pas tout à fait. Les rafales grimpent à 55 nœuds, la vitesse du bateau descend à 9 mais les vagues et les masses d’eau considérables du pacifiques fond que l’étrave de notre bateau monte et descend du 10 m toutes les 30 secondes, le roulis fait son apparition, c’est la tempête. Nous serons très peu nombreux à apprécier les spaghettis bolognaise ce soir là et les gourmands comme moi pourront en avoir deux assiettes sans problème.(Je n’ai fait que manger l’assiette que n’a pas pu manger Laila).
Le troisième jour nous pouvons de loin observer quelques baleines, le temps s’est calmé même si la houle fait encore tanguer un peu le bateau jusqu’à midi.
Nous arrivons après une nuit calme à Puerto Montt, vers 10h du matin. Le temps de récupérer le camion, de faire des courses et ,de trouver de la wifi et la journée s’achève.
A bientôt pour la visite de l’ile de Chiloé.
Ushuaïa et ses environs
Ushuaïa, ville mythique s’il en est. Une fois passé le portique d’entrée dans la ville et faites les photos souvenirs, on continue la Route N° 3 pour entrer dans la ville proprement dite. Il faut le dire , je suis un peu déçu par ce que nous découvrons. Je m’attendais à un gros village, très rustique, avec des rues en terre. Un village du bout du monde quoi !
Pas du tout, nous découvrons un petite ville de province très touristique, avec port de commerce port de plaisance, port militaire, un aéroport international et tout le confort et les commodités que l’on peut attendre d’une ville moderne. Pas vraiment l’impression d’être au bout du monde si ce n’est les eaux grises et froides (5°C) de la baie, le ciel gris et froid et la température de l’air qui avoisine les 10°C à 15 h. Ici la température moyenne est de 0°C l’hiver et de 10°C l’été. Heureusement que nous sommes en plein été.
La ville est sympa, elle vit essentiellement du tourisme et des gros bateaux de croisières qui déversent chaque jours des milliers de touristes dans les rues pour quelques heures.
Nous bivouaquons sur le parking de l’aéroport qui domine la baie et la ville. L’endroit est calme et on ne peut guère trouver mieux. Nous n’avons ni eau courante, ni électricité mais nous n’en avons pas besoin et nous pouvons aller capter la WiFi dans l’aérogare distante de 100m. Le plein d’eau se fera sur le ponton du port de plaisance.
Après 3 jours, une fois les courses faites et la visite de la ville terminée, nous nous dirigeons vers le Parc national de Tierra Del Fuego.
Savez vous pourquoi cette région s’appelle la Terre de Feu.????
Eh bien non , ce n’est pas pour ces volcans mais parce que les indiens Onas qui vivaient sur leur bateau allumaient de petit feux sur leur canöés et que vu leur nombre cela donnait l’impression que la terre était en flamme.
Nous y resterons 4 nuits pour y randonner le long des lacs, suivre le canal de Beagle, voyager avec le train du bagne d’Ushuaïa qu’empruntais chaque jour jusqu’à 100 détenus pour aller couper du bois au début du XXème siècle. La ville d’Ushuaïa doit son développement à ce train et à ces bagnards. Un musée leur est d’ailleurs consacré.
Le parc par lui même est très agréable. Nous y passerons 4 nuits. Les randonnées sont nombreuses mais assez peu variées. Le vert domine dans le paysage et bien entendu, lac, cours d’eau et canal de Beagle se mélange au gré des détours. Impossible de savoir sans gouter si l’eau est douce ou salée. Nous y verrons peu d’animaux, essentiellement des oiseaux, les espèces terrestres devant je pense éviter les lieux de passages des humains.
Le vent est très présent, les températures fraiches à froides et nous n’avons en 4 jours que rarement aperçu le ciel bleu. Dommage! car les paysages et les photos auraient sans doute été beaucoup plus beau par ciel bleu.
A signaler: des pistes en excellent état qui sont quelquefois plus confortables que certaines routes goudronnées.
Punta Arenas,
C’est la capitale de la province Chilienne de la Patagonie. Grande ville avec ses avantages et ses inconvénients.
Ici comme la ville est très touristique on trouve à peu près tout ce que l’on veut. Il y a même un immense complexe commercial en « duty free ».
Je ne suis pas du tout sûr que les prix soient plus avantageux qu’ailleurs car les chiliens ont l’art et la manière de soutirer l’argent des touristes;
Rien n’est gratuit. Même pour faire le plein d’eau il faut quelquefois négocier.
Personnellement, je ne paie pas pour l’eau surtout dans des provinces comme celles ci qui en regorge.
En parlant d’eau certains se demandent peut être comment nous faisons pour l’eau. En général on fait le plein dans les stations services, sinon à tous les endroits ou l’on trouve un robinet disponible et en dernier recours en demandant si il est possible de remplir son jerrycan de 20 L chez un particulier. Souvent aussi les gens qui viennent essayer de discuter avec nous nous le propose. Pour l’eau à boire, quand elle est potable au robinet on fait 10 Litres de réserve , quand elle ne l’est pas on filtre l’eau du réservoir avec un filtre Katadyn. C’est un peu fastidieux mais ça muscle les bras et depuis le canada nous n’avons pas eu une seule gastro donc elle est sans doute correctement filtrée.
Après deux jours à Punta Arenas, nous allons visiter le Fort Bulnes à l’extrême sud du Chili, situé à 50 Km par une route superbe qui ondule et serpente au bord de l’eau. Nous visitons également un musée maritime ou les maquettes sont échelle 1 . Nous pouvons constater que du temps de Magellan, il fallait être vraiment courageux pour traverser l’atlantique et découvrir le monde. Rien à voir avec nous.
Reste environ 500 km pour atteindre USHUAIA.
La route est parfaite, juste 3 km de ripiau dans le no man’s land entre la frontière chilienne et la frontière Argentine. Eh oui nous repassons la frontière une fois de plus. On ne pouvait pas s’attendre à une si belle route en étant aussi près de la fin du monde.(géographique)
Ushuaïa est un but, l’étape ultime, l’accomplissement du rêve d’enfant quand je lisais les passages du cap Horn par les grands navigateurs. Bien sûr, nous ne le verrons pas et en sommes encore loin mais franchement entre nous, je ne pensais pas en partant arriver aussi loin avec autant de facilité.
Je vous incite tous à oser ce genre de voyage surtout en Amérique du Sud. Il n’est pas nécessaire d’avoir un énorme budget, pas nécessaire de parler l’anglais ou l’espagnol, il suffit d’en avoir envie et de réserver le bateau pour mettre le camion. Le reste on l’apprend au fur et à mesure des nombreuses rencontres et je vous garanti qu’un voyage de 6 mois coûte moins cher que de vivre 6 mois en France et surtout qu’au bout de 6 mois vous continuerez pour 6 de plus.
Prochain post : La visite d’Ushuaia et du parc national de Terre de Feu, si le temps le permet car nous ne sommes pas vraiment gâtés.
L’Amazonie.
Nos profitons de la présence de notre fille Natacha, pour réserver un séjour en Amazonie sans le camping car. Nous partirons de Lago Agrio. D’abord 2 heures de voiture pour nous amener à un embarcadère en pleine jungle, puis deux heures et demie de pirogue à moteur pour nous enfoncer dans la jungle jusqu’à notre lodge, sorte d’hôtel un peu précaire en pleine jungle.
Quand je dis un peu précaire, nous sommes quand même pas dans des hamacs ou sous la tente. Un bon lit, une douche chaude de temps à autre et des repas variés.
L’emploi du temps est assez chargé: visite d’une communauté indienne ou nous cueillerons du manioc, nous le râperons, le réduirons en farine et finirons par le déguster sous forme de grande crêpe cuite à sec dans une poêle.
Longue ballade sur le dédale de cours d’eau pour nous faire apprécier la faune et la flore; Nous y verrons des serpents, des caïmans, des singes, de nombreux oiseaux, des dauphins roses, des piranhas.
Nous aurons droit aussi à la baignade, à deux randonnées , une nocturne et une diurne. Malheureusement la pluie viendra un peu ternir le tableau. Mais nous repartirons 4 jours plus tard avec des souvenirs inoubliables. De plus nous étions un groupe de 9 dont 8 francophones ce qui a ajouté au plaisir de cette visite.
A passons par Banos et la route des cascades. Nous y resterons 3 jours le temps de visiter. La première cascade il faut juste descendre er remonter les quelques 500 marches et de multiples plans inclinés. La seconde se visite en tyrolienne de 1000 m à 300m au dessus du sol. Assez impressionnant. Ensuite cela se calme un peu mais il faut toujours les mériter, surtout que nous avons choisi le vélo pour nous rendre sur les différents sites. Grands moments pour Natacha et Laïla qui devaient se servir d’une dérailleur pour la première fois.
Nous partons ensuite pour les trois sites montagneux les plus connus de l’Equateur, à savoir la Laguna de Quilotoa, lac d’altitude situé dans le cratère d’un volcan, le Cotopaxi et le Chimborazo, l’un des plus haut volcan du monde avec 6300 m d’altitude.
Nous ne verrons pas le Cotopaxi, enveloppé dans son habituel manteau de brume mais nous aurons la chance de voir le Chimborazo, après être montés en camping car à l’altitude de 4984 m et n’avoir rien vu, nous sommes redescendus à la fermeture du parc et avons décidé de passer la nuit juste devant l’entrée à 4400m. Nuit médiocre à cette altitude due autant au manque d’oxygène qu’aux violentes rafales de vent qui secouent le camping car. De plus il fait froid et nous avons la chance que le chauffage se déclenche malgré tout.
Le matin, vers 8h, miracle, le sommet a bien voulu se découvrir. Juste le temps de faire quelques photos pour ensuite disparaître à nouveau dans le brouillard permanent qui l’entoure. Je suppose qu’il crée lui même son propre brouillard quand l’air chaud entre en contact avec les neiges éternelles.
Une longue journée de route a suivi afin de rejoindre la côte car nous voulions passer la dernière semaine de la visite de Natacha au bord de l’océan Pacifique.
Première nuit à Salinas, le Juan les Pins local en plus grand. Puis nous longeons la côte pour monter en deux jours à Puerto Lopez d’où nous partirons visiter l’ile de la Plata, réputée pour son écosystème et sa faune préservée. Nous y verrons oiseaux, tortues de mer poissons mais serons tout de même un peu déçus car nous ne passerons que 3 heures sur l’île et aurions aimé l’explorer un peu plus.
Les derniers jours du séjour de Natacha seront réservés au farniente, à la baignade et aussi au réveillon de Noël. Nous redescendrons vers le sud pour rejoindre Guayaquil où l’avion ramènera Natacha en France. Le jour même nous devrons passer la frontière du Pérou car les 90 jours accordés par les douanes sur le sol Equatorien sont écoulés et nous devrons passer au Pérou impérativement le 28 sous peine de devoir payer une amende conséquente pour dépassement.
Bonjour,
Certains et certaines d’entre vous trouvent que ma communication ne fait pas assez état de choses pratiques que pourraient servir à de futur voyageurs. Je ferais donc attention pour le futur de dispenser ce genre d’information lorsque j’en possèderai. Pour le présent je vais tenter de rattraper le temps perdu et faire un post entièrement consacré au coté pratique des choses.
Je dis souvent que voyager et être en vacances sont deux choses complètement différentes et vous allez vous en rendre compte à la lecture de cet article.
Voyager en camping car oblige à la gestion de plusieurs paramètres qui à mon avis sont : La gestion de l’eau douce, de la charge de la ou des batteries, du gaz, du moteur et de son entretien, des vidanges eau noire et eau grise et du quotidien (courses) et petit entretien.
L’eau Douce: depuis le départ pas de gros problèmes d’approvisionnement. Nous pouvons faire le plein dans beaucoup de station services, dans les camping lorsque nous y allons ou en demandant à des particuliers, aux pompiers sur les ports ou à des endroits où l’eau coule naturellement (cascades, rivières) si le besoin s’en fait sentir. Il faut faire le plein à chaque fois que cela est possible.
Il m’arrive fréquemment de remplit un jerrycan de 20 litres ou même de 10 litres et de le transvaser dans mon réservoir juste pour avoir 10 ou 20 litres de plus même si je suis encore loin du plein. Personne ne vous refuse de remplir un jerrycan par contre si vous demandez 120 litres d’un coup cela peut poser problème. Le débit est parfois très faible sorti des US et du Canada. 8 à 10 mn pour remplir 20 litres est fréquent .
Nous buvons l’eau du réservoir depuis le début en prenant soin de la filtrer avec un filtre Katadyn prévu à cet effet? Nous n’avons jamais eu la moindre « tourista» depuis le départ. Bien sûr si nous trouvons de l’eau potable nous remplissons nos 10 litres de réserve pour ne pas avoir besoin de filtrer.
Dans le prochain post nous traiterons le problèmes des batteries. Nous le publierons en ouverture des prochains sites visités.
Nous sommes arrivés à Quito en mode dégradé pour le moteur mais l’essentiel était d’arriver. Nous avons pu visiter la ville pendant une journée et demi. Nous avons donc laissé le camion en panne chez Mercedès en les prévenant que nous ne revenions que dans 5 semaines et en leur demandant de faire le nécessaire pour que tout soit Ok quand on reviendra.
De retour de 5 semaines de vacances en France, après 2 nuits passées à l’hôtel pour récupérer du décalage horaire et des vacances, nous récupérons notre camion réparé chez Mercedes, mais on nous prévient que si nous montons à plus de 2500m d’altitude celà risque de recommencer. Gag. Tout fonctionne correctement pour l’instant mais par sécurité je préfère m’adresser à un professionnel du défappage afin que mon camion soit libéré de ces contraintes de filtre à particule. L’opération revient assez chère mais au moins nous ne devrions plus jamais avoir de problème. Nous enlevons le filtre et le moteur est entièrement reprogrammé pour fonctionner sans.
Ensuite, nous repartons au camping de chez Hans à Ibarra pour remettre le camion en ordre de route. Nous en profitons pour aller visiter le célèbre marché artisanal de Otavalo.
Nous allons effectuer deux itinéraires en Equateur. Un , où nous serons deux et le second où Natacha sera avec nous en Décembre.
Nous décidons ensuite rejoindre la côte pacifique à San Lorenzo pour se rendre compte . C’est une erreur. Des policiers lors d’un contrôle de routine nous disent que l’endroit n’est pas sûr et que nous devrions aller jusqu’à Santa Esmeralda.
Nous y trouvons la chaleur, l’humidité mais pas vraiment de jolis villages ni de villes attrayantes.
En fait, nous commençons de nous rendre compte que l’Equateur n’est pas un pays touristique et ses seules richesses sont ses paysages grandioses, ses sites naturels comme les volcans, l’Amazonie, les Galapagos et les quelques villes ou il reste des vestiges coloniaux. Sinon la plupart des villes ne sont que fonctionnelles, sans aucune harmonie, sans aucune architecture remarquable ou si peu.
Nous continuons notre découverte en rejoignant un site naturel réputé : la Laguna de Quilotoa située à près de 3800 m d’altitude. Celà nous permettra de tester le camion, de nous tester et aussi de tester le chauffage qui à cette altitude est susceptible de ne pas fonctionner.
Je vous rassure, le chauffage a bien fonctionné et le camion est monté sans aucun problème alors que nous avons franchi un col à un peu plus de 4000m.
Nous descendrons ensuite vers Cuenca avant de remonter sur quito pour récupérer Natacha qui vient nous rejoindre pendant 3 semaines et passer Noël avec nous.
Nous sommes ensuite revenus sur Bogota afin de récupérer notre « Vagabond » et avons commencé notre descente vers le sud du pays.
Nous descendrons en Equateur par la panaméricaine, en faisant de petites escapades à droite et à gauche de cet axe majeur.
Nous traverserons plusieurs petites villes sans grand intérêt comme, Manizalès, malgré une belle cathédrale, Pereira. Nous retomberons en panne en y allant et passerons deux jours (toujours le voyant moteur qui s’allume) chez mercedes pour réparer. Il s’avère que c’est le même concessionnaire qu’à Bogota et nous ne repaieront pas les malfaçons de la première intervention.
Nous ferons une halte aux thermes de Santa rosa pour un après midi de détente, pluvieux mais comme l’eau est a 40°C la pluie ne pose aucun problème
Salento est le premier village qui nous plait. Les maisons peintes avec de multiples couleurs donnent au village un air de fête. Il se trouve en plus que c’était l’anniversaire des 150 ans du village. Nous passons donc une agréable journée de visite et sur la fin d’après midi décidons de partir passer la nuit dans la vallée de la Cocora toute proche
La vallée de la Cocora est la vallée où l’on trouve les palmiers à cire. Ces arbres immenses (jusqu’à 60m de haut), ont leur tronc recouvert de cire qui était grattée pour en faire des bougies. C’est l’arbre national de la Colombie et il n’est plus exploité maintenant..
Nous passerons deux jours, rencontrerons Nicolas et Camille et leurs enfants avec qui nous ferons une petite randonée à cheval pour découvrir le parc.
Nous les retrouverons le surlendemain à Filandia, petite ville dans le triangle du café. Nous bivouaquons chez des Français installés depuis peu. La ville st très sympa, multicolore comme c’est la coutume ici, et possède de bons restaurant.
Nous descendrons ensuite sur Cali. La déception de notre visite de la Colombie. Rien à voir, pas de musique partout comme annoncé dans les guides. Nous avons en plus la « chance » d’y être pour la journée sans voiture ce qui fait que nous y passons une journée de plus que nécessaire.
Passage par Popayan, la ville blanche. Encore une rencontre brève avec des Français voyageurs en famille.
Nous passerons ensuite par le village de Silvia et son célèbre marché indien du Mardi. Laîla s'y essaiera à la Salsa, invitée par un villageois.
Nous y rencontrerons Anouar et Malika, un couple Marocain voyageur sédentarisé qui nous invitent gentiment à passer une soirée chez eux. Nous acceptons avec plaisir et nous passerons une très agréable soirée. Nous regrettons de devoir partir le lendemain car nous aurions bien approfondi la relation. Mais nous avions décidé de prendre l’avion pour la France le 5octobre et nous ne pouvions pas nous attarder pour nous rendre à Quito.
Nous voulions visiter un dernier endroit : la Laguna de la Cocha.
Ce lac situé à 2700m d’altitude est le second lac de la colombie avec ses 14 Km de long pour 4,5 de large. Le village de la Cocha, ou nous séjournerons deux jours est vraiment plein de charme.
En quittant ce coin de paradis, de nouveau notre voyant moteur s’allume et nous devrons faire avec jusqu’à la frontière de Ipiales. Nous y visiterons la célèbre cathédrale de Las Lajas ou de nombreux miracles reconnus par l’Eglise ont eu lieux. C’est une merveille d’architecture implantée dans un lieux totalement improbable. Nous y descendrons en téléphérique.
Puis direction la frontière et Quito en espérant que rien ne s’aggravera d’ici là.
Mais ceci est un autre histoire….
Medellin et Guatape
Las d’attendre en vain une pièce qui n’arrive pas et que personne n’arrive localiser, nous décidons de continuer notre visite de la Colombie.
Nous louons donc une voiture pour nous rendre à 400 Km de Bogota dans la ville célèbre pour son cartel : Medellin.
Il est loin le temps du cartel. La ville est en pleine expansion, comporte près de 4 millions d’habitants, et est dotée d’infrastructures modernes, très modernes. Un métro aérien, un tram à 1 seul rail, de très nombreuses lignes de bus et plusieurs téléphériques pour desservir des quartiers presque inaccessibles par la route. Deux lignes de téléphériques supplémentaires sont d’ailleurs en construction pour parfaire la desserte.
Malgré celà, la circulation est ubuesque et la pollution très présente. Mais la ville nous plait car comme Bogota c’est une ville qui vit a cent à l’heure. Les fins de journées sont extraordinaires avec ses centaines de marchands ambulants qui crient à tue tête pour vanter les mérite de leur marchandises. Cela va des fruits, au accessoires de portable en passant pas les lacets et les bonbons et bien sur la nourriture.
Nous passerons 3 jours dans cette cité. De beaux bâtiments, de nombreuses églises et des parcs et jardins assez nombreux la rendent agréable au visiteurs qui peuvent souffler un peu dans des endroits plaisants. Le parc Botéro, véritable musée en plein air ou bien cet autre dont je tairais le nom ou nous avons pu assister au ballet bien rodé des prostituées qui viennent se faire draguer sur les bancs publics.
Nous avons aussi visiter le quartier 13. C’était le quartier ou la criminalité était la plus forte et par la volonté des gens et l’aide d’artiste , c’est entrain de se transformer en quartier artistique. Bien sûr, je ne m’y promènerai pas a la tombée du jour mais on peut quand même le visiter dans la journée en toute sécurité.
Ensuite , nous avons pris le chemin du retour mais en passant par un petit village un peu magique. Guatape.
C’est un village perdu au milieu des montagnes, au bord d’un lac dont personne ne sait ni ou il commence ni ou il finit, le tout surplombée par une sorte de dent de requin en granit qui doit faire environ 140 m de haut. L’escalier fait officiellement 659 marches mais il faut en monter encore une quarantaine pour accéder sur la plate forme. On en bave un peu pour monter quand même mais de là on découvre une vue splendide sur le lac. Quand on pense aux livreurs qui livrent a pieds avec 10 grosses pastèque sur le dos ou des caisses de boissons......
Le village lui est une explosion de couleurs et de bas reliefs, de porte peinte et de barreaux multicolores.
Nous avons adoré et nous nous y sommes même projeté pour après notre voyage. En pensée pour le moment…….
En rentrant nous apprenons que notre p!èce est a Bagota. Nous la récupérerons le lundi et quitterons enfin la ville le Mercredi matin.
Panne
Aujourd’hui juste un récit. Pas pensé à prendre des photos. Sauf de nos "sauveteurs" Quel âne !!!!
Notre Vagabond à 95.000 km. Nous le laissons chez Mercedès pour une petite révision à savoir: Changer la pompe de lave glace qui à rendu l’âme, changer la courroie moteur,
Voir pourquoi le frein à main qui n’a plus aucune efficacité et surtout trouver la cause de ce bruit désagréable à froid le matin.
Nous récupérons le camion après 3 jours et partons au Parc National de Sumapaz, situé à près de 4000m d’altitude et à environ 60 Km.
Au bout de 35 km je m’arrête faire le plein. En repartant, le voyant moteur s’allume clignotant. Mais tout fonctionne normalement et je décide de continuer espérant qu’il finira par s’éteindre. (C’est déjà arrivé)
Nous attaquons les derniers 20 km sur un chemin de terre en montée où la vitesse ne peut excéder 20 km/h. Les dix premiers kilomètres tout va bien, puis le moteur semble perdre de la puissance peu à peu. Finalement accélérateur au plancher il n’avance plus.
Heureusement, nous venions de passer un autre chemin sur notre droite. Je redescend donc en marche arrière car impossible de faire demi tour avant ce chemin et là pendant ma manœuvre le moteur cale et impossible de redémarrer. La température moteur est à 100° et le ventilo ne s’est pas mis en route.
Heureusement, nous sommes en travers du chemin mais les quelques rares véhicules qui passent peuvent nous contourner par l’arrière jusqu’à l’arrivée d’un mini-bus de travailleurs.
Tout le monde descend et on entreprend de garer le camping car un peu mieux pour laisser passer les camions.
Je pensais qu’une fois la température redescendue, il redémarrerait. Mais non. Il est 5h de l’après midi, il fait 8° , nous sommes à 5625 m d’altitude. Pas de réseau téléphonique avec notre opérateur.
Deux couples vont s’arrêter et vraiment nous aider. Ils appellent Mercedes car leur portables fonctionnent et de fil en aiguille on fini par faire venir un dépanneur qui viendra nous chercher vers 19H.
Lorsqu’il arrive, je me dit que le camion est trop petit mais il semble connaitre son affaire alors je laisse faire. Le chargement est long et une fois le camping car installé sur le plateau, la roue arrière et à moitié en dehors. Il commence la descente mais s’arrête au bout de 20 m. Il se rend compte qu’il ne pourra pas descendre. Nous sommes trop gros et trop lourd. Problème il veut bien sûr être payé.
Après moult palabres je lui promet de le payer mais il faut qu’il me trouve un autre dépanneur. Ce qu’il fait.
Nous déchargeons donc le camion une centaines de mètres plus loin et attendons la nouvelle dépanneuse qui arrivera vers 23h. Pour tout arranger il se met à pleuvoir. Il fait 5°.
La nouvelle dépanneuse est bien pus grande. Le chargement s’effectue en 15 minutes.
Nous quittons en les remerciants les 2 couples de Colombiens qui sont restés avec nous et nous ont tant aidés. Nous donnerons un très généreux pourboire à l’un des deux et inviterons l’autre au restaurant le dimanche.
Nous voyagerons dans le camping car bridé sur le plateau de la dépanneuse ce qui est très impressionnant vu la pente et l’état du chemin par endroit. GPS Branché, nous ne dépasserons jamais lors de la descente les 15km/h.
Nous arrivons à 4h du matin chez Mercedes ou les gardiens qui nous attendaient nous ouvrent les portes. Fin de l’aventure.
Le lendemain le mécano me dit que le ventilo marchait. Sans doute après avoir été discrètement rebranché.
Depuis nous attendons notre nouveau filtre à particule parti le lundi 20 août de Hollande.
Bon WE à tous.
Après le désert nous avions envie de fraicheur aussi nous avons rejoint le petit village de Minca. Le village par lui même n’offre pas vraiment d’intérêt mais il offre des possibilités de randonnées multiples et variées et son altitude le met à l’abri des moustiques et de la chaleur. Nous avons fait deux randonnées pleines de charme même si nous en avons un peu bavé car nous avions perdu l’habitude des dénivelés importants.
La première s’est terminée sous la pluie battante mais qu’importe.
Nous sommes ensuite partis pour la ville Mompox. Ancienne ville coloniale, abritant un gros port sur le fleuve, c’est une ville assez peu visitée car d’un accès difficile. Obligation de prendre un bac et de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres de pistes en terre pas toujours très bonnes.
La ville par contre est magnifique. Elle s’étire tout le long du fleuve. Le port n’est plus utilisé car le fleuve n’offre pas assez de tirant d’eau et les bateaux sont donc obligatoirement à fond plat. Nous avons en plus la chance de venir pendant la célébration de l’anniversaire des 450ans de la ville. L’ambiance était au rendez vous.
Puis direction Pamplona située à 2600m d’altitude et entourée de sommets de 4000m. Un peu déçus malgré tout par cette ville, nous avons fait demi tour pour rejoindre la ville de Bogota. Bien sûr comme nous ne parcourons pas plus de 200km par jour, nous avons bivouaqué dans différents petits villages et avons visité au passage la cathédrale souterraine de Zipaquira. Travail colossal que de creuser cette immense cathédrale dans une mine de sel, mais grosse déception car l’exploitation du lieu tient plus du supermarché que d’un lieu de culte.
La ville par contre est assez sympa et nous y passerons une très agréable journée.
Pour la visite de Bogota, nous amenons le Vagabond chez Mercedes pour régler quelques petits soucis et réservons trois nuits dans un hôtel du centre ville, le temps que les réparations soient faites.
La ville de Bogota est la 3ème capitale du monde par l’altitude derrière Lima et Quito. Elle est située à 2600 m environ mais son point le plus haut, le sanctuaire de Montserrate est lui à 3152 m. Il n’est accessible que par le téléphérique ou le funiculaire.
Bogota est donc une grande ville de près de 9 Millions d’habitants. Son centre historique colonial comprend la place Simon Bolivar et ses environs ainsi que le quartier de la Candelaria.
La place Simon Bolivar est bordée de très beau immeubles gouvernementaux dont le congrès et de palais du gouvernement. Elle est impressionnante par sa taille. Les quartiers adjacents sont pleins de charme avec des petites rues grouillantes d’activités et curiosités et de restaurants.
Certaines rues en pentes et les escaliers nous rappellent bien vite que nous sommes à 2600m d’altitude et sans doute pas encore bien acclimatés.
Quelques magnifiques églises complètent le tableau.
On peu y visiter le Musée de L’Or, celui de la police et bien d’autres. Nous ne manquerons pas de visiter le premier car il est considéré comme le plus beau musée pré-colombien du monde.
Un peu plus loin, à l’autre extrémité de la vieille ville nous visiterons aussi le musée National dont une bonne partie est consacrée à l’œuvre de Botero, grand peintre colombien dont les femmes aux formes rebondies sont connues et admirées dans le monde entier.
Le centre ville lui est constitué d’immeubles soit très modernes soit en brique rouge, matériau très prisé dans cette ville. On se croirait a Toulouse. La différence d’ambiance entre les quartiers d’affaires et les quartiers populaires grouillants d’activités en tout genre est frappante.
Nous terminerons (nous le croyons) la visite par la montée au Sanctuaire du Montserrat en téléphérique. Nous espérions descendre à pieds mais le chemin est interdit car en réfection. De la haut nous pouvons admirer la ville dans sont ensemble.
Le matin du 4ème jour, nous récupérons notre camion chez Mercedès et décidons d’aller visiter le Parc national de Sumapaz.
Mais ceci est une autre histoire………………
Le Désert de Guajira
Pour cette visite nous laissons notre Vagabond dans un parking et avec nos amis "Les Voyageurs Passionnés » nous nous offrons les services d’un guide et surtout d’un 4x4, bien préférable à nos lourds camping car pour affronter les pistes du désert. Bien qu’ayant 21 ans, il était fringuant et nous n’avons du passer en 4x4 une seule fis sur les trois jours.
Nous partons donc pour trois jours de ballades et de découvertes. Nous passerons les nuits dans des hotels sommaires mais quand même confortables et choisirons l’option chambre plutôt que la solution Hamacs.
Ce désert appartient aux indiens Wayuu. Ils y survivent en élevant des chèvres, en vendant de l'artisanat et malheureusement aussi en y faisant pratiquer la mendicité par des jeunes enfants. Ceux ci instaurent des barrages sur les endroits stratégiques des pistes et chaque véhicule doit laisser son obole. cela va du petit pain, à la bouteille d'eau en passant par le café et le fromage.
Nous commençons notre visite par les marais salants. Ce sont les plus grands de Colombie. Ne cherchez pas d’outils modernes, de tracteurs ou de pelleteuses. Tout se fait à l’ancienne, avec des brouettes et de la sueur.
Le désert je ne connaissais pas et je me l’imaginais monotone/ du sable à perte de vue. Eh bien je me trompais lourdement. Le désert , c’est magique et celà n'a rien de monotone..
Après chaque bosse le paysage change. On passe du sable à la terre , de la terre à la roche et en plus ici on longe parfois la mer de Caraïbes.
Nous avons donc gravi à pied la plus haute dune de ce désert . Elle plonge directement dans la mer.
Nous avons escaladé le « pain de sucre » sorte de bloc de granit qui sort de terre et qui s’élève à guère plus de 100m de haut. C’est le point le plus haut. Nous étions accompagnés par un vent vraiment très violent.
Nous sommes aussi passé par le point le plus Nord de l’Amérique du Sud.
Nous avons aussi assisté à un coucher de soleil en Bord de mer sur une plage de rêve.
Nous avons tous beaucoup apprécié cet épisode et nous aurions aimés y passer un peu plus de temps. Mais les meilleurs choses ont une fin, c’est pour ça qu’on les aime.
Cathagène des Indes.
Nous rejoingnons donc Cartagèna en avion et profitons des quelques jours d’attente pour profiter du confort d’un petit hotel, Nous pouvons ainsi visiter cette ville tranquillement.
Nous avons aimé Cartagèna et je pense que toute personne qui y vient aime cette ville. Un peu comme Panama City, elle est constituée de deux partie bien distinctes. La vieille ville, ou la ville coloniale et la ville nouvelle et le port.
La jonction entre les deux se faisant par des bassins du port réservés aux bateaux de plaisance.
La vieille ville est pleine de charmes. Des petites rues commerçantes grouillantes d’activités, des maisons coloniales colorées , de la musique avec quelquefois une bonne odeur de café au coin d’une rue. On se croirait dans le vieil Antibes mais en beaucoup plus grand. Les remparts qui ceinturent la ville font 11 km de long et l’on peu aussi visiter « la citadelle « , qui est la plus grosse construction espagnole du continent américain. Cette citadelle qui défendait la ville fut le théatre d’une sanglante bataille où 7500 des 12000 habitants trouvèrent la mort.
La ville nouvelle est une ville classique. Nous la traverserons sans vraiment la visiter lors de la récupération de notre camion et y passerons la dernière nuit au bivouac au bord de l’eau.
Et puis il y a le port de commerce qui génère une activité importante. Les bassins sont assez éloignés du centre ville mais ont peu en apercevoir les grues de chargement.
La récupération de notre vagabond se fera sans problèmes car nous avions pris l’aide payante d’un « helper ». Il faut dire que les multiples bureau ou il faut passer pour une coup de tampon par ci et un papier par là sont quelquefois éloignés de 6 ou 7 km et que si vous n’avez personne pour vous piloter la récupération prend 2 jours de plus facilement.
Le Costa Rica et le Panama,
Le passage au Costa Rica se passe sans problème. Les douaniers n’étant pas débordés vu les barrages au Nicaragua.
La première chose qui frappe au CR, ce sont les prix. Ici tout est relativement cher, des prix français dans les restaurants. Le $ est roi. Le pays est tourné vers le touriste, ou plutôt vers le portefeuille du touriste. La moindre visite d’un ersatz de parc national coute 15$ par personne. Quelquefois, cela consiste en un chemin de 1,5 km tracé dans la forêts. On est censé y voir des animaux qui y vivent mais nous n’en avons jamais vu une seul. Je parle là d’animaux symboliques comme le toucan ou le paresseux, ou l’ocelot.
Le CR est réputé pour ses plages, sa végétation et sa faune. Les plages du Pacifique sont très belles mais elles sont pour la plupart plus fréquentées par les surfeurs que par les baigneurs. La baignade y est possible mais reste dangereuse du fait des courants. Les villes sont soit cotées et dans ce cas américanisées à l’extrême mais ce n’est pas la culture ou l’histoire qui priment, ou pas cotées et dans ce cas il n’y a rien à voir.
La capitale, San José nous a réservé quelques bonnes surprises avec quelques beaux édifices, des musées, bien que celui de l’or fût fermé. Nous y avons passé 3 jours.
J’oubliais une désagréable habitude du CR. Presque toutes les maisons en ville comme à la campagne sont emprisonnées derrières des grilles très souvent surmontées de barbelés sophistiqués. La prison à vie pour les propriétaires. Pourtant le pays est réputé sûr. Nous n’y avons rencontré aucune agressivité et avons toujours dormi sereinement.
Le coté mer des Caraïbes nous a plus plu. Les petits villages sont sympathiques et même si le tourisme est roi, l’ambiance est meilleure que sur le Pacifique. Il faut signaler que c’est sans doute moins fréquenté.
En fait je pense que notre relative déception vient du fait que nous avions avant, visité des pays comme le Salvador ou le Guatemala et que ces pays offrent une végétation similaire, des plages similaires, une faune semblable et nous avons bien entendu pas été émerveillés comme un vacancier arrivant d’Europe directement au CR.
Le Panama, on en parle peu , pourtant c’est un pays qui monte touristiquement parlant. Toujours les mêmes critères que le CR sauf que les prix sont plus raisonnables, les gens plus courtois.
Nous sommes passés par la partie touristique du Panama, l’ile de Bocas del Toro où nous avons rencontré des français installés depuis 4 ans, qui font de l’accueil de luxe sur leur ile dans un superbe motel contruit de leur mains. Ils nous ont gentiment invités à passer une nuit chez eux, ce que nous avons bien apprécié.
La capitale est une superbe ville divisée en trois parties, l’une coloniale, une pauvre et la troisième, c’est New-York ou Chicago.
La partie coloniale est superbe. De beaux bâtiments, pour la plupart rénovés et d’autres qui ne demandent qu’à l’être. Le centre historique gagne petit à petit du terrain sur la partie pauvre et l’on voit très nettement la frontière entre les deux. C’est la partie touristique de la ville, avec de nombreux restaurants, des ruelles, des balcons et une animation de tous les instants.
La partie neuve elle , c’est la grande ville moderne comme nous les connaissons tous. Mais cette ville c’est aussi de très belles avenues bordées de promenades et de pistes cyclables et bien sûr la sortie de son célèbre canal sur le Pacifique. A voir absolument.
Nous avons visité l’écluse de Miraflorès. Elle a fait l’objet d’agrandissement lui permettant maintenant d’accueillir en plus les supertankers dans une autre écluse creusée parallèlement aux premières. Vous en apercevez un en arrière plan sur une photo. Malheureusement cette nouvelle écluse n’est pas visitable.
Il faut savoir que les trois séries d’écluses permettent de passer la montagne et de monter les bateaux à 27 m au dessus du niveau de la mer. Il faut environ 10 h à un bateau pour passer d’un océan à l’autre. Le coût varie de 150 à 750.000$ pour les bateaux de 32m de large à 3 fois plus pour les super tankers.
Le canal coûte 1 million de $ tous les 3 jours d’entretien mais rapporte quand même 1 Milliard de $ au Panama net chaque année. Beaucoup plus que ce que versaient les américains ( 14 fois moins ).
Nous ferons ensuite une petite visite au fort de Portobello.
Les formalités d’enregistrement de notre camion pour la Colombie sont assez simples mais assez longues et nous sommes passés par la ville de Colon où se trouve le port d’embarquement. Là, énorme surprise, on a l’impression que c’est une ville en guerre, hyper dangereuse où le moindre déplacement doit se faire en taxi. Nous n’avons même pas pu prendre de photo sauf une à la sauvette de l’intérieur du camion. Vous la reconnaîtrez.
De Guatemala City, pas grand chose à retenir. Quelques beaux immeubles, une belle église baroque, de bons restaurants, un centre commercial qui ferait pâlir les plus beaux de chez nous. sinon, c’est une grande ville , grouillante d’activité, à la circulation infernale.
Nous préférons retenir la rencontre avec nos deux jeunes mariés qui nous ont accueillis avec beaucoup de chaleur et qui nous ont fait visiter leur ville, leur restaurant, qui nous ont parlé de leur pays qu’ils aiment tant. Nous avons passé deux jour formidables en leur compagnie et nous pensons sincèrement les revoir en France une fois que nous serons rentrés.
Nous avons fait une sympathique petite incursion sur les plages du pacifique afin de voir les plages de sables noir et de faire prendre le bac à notre vagabond.
Puis nous sommes entrés au Salvador. Le passage de la frontière qui ne devait être qu’une formalité, nous a pris plus de temps que prévu car une manifestation pacifique du village frontière bloquait celle ci depuis 4 jours et nous avons du rebrousser chemin pour nous rendre à un autre poste frontière.
La capitale San Salvador possède quelques attraits et surtout un marché impressionnant dans lequel nous nous baladerons une journée entière. Je m’y suis même fait couper les cheveux pour 1$.
C’est un peu déroutant ce pays ou la monnaie est tout simplement le $ américain.
Nous nous rendrons ensuite à Puerto Libertad pour voir le marché aux poissons puis à La Union pour nous rapprocher de la frontière en faisant un crochet par San Miguel. . Rien de très passionnant mais nous avions besoin de trouver une lavanderia pour notre linge. Ces petites villes ne sont pas inintéressantes mais ce sont de villes commerçantes, sans véritable histoire.
En dehors de leur formidable dynamisme, de leur rues surchargées en marchandises de toutes sortes, elles sont toutes identiques et n’offrent pour le touriste que fort peu d’attrait.
La Union et Puerto Libertad offraient en plus des points de vues agréables.
Nous passerons ensuite au Honduras et nous rendrons dans la capitale Tegucigalpa. Nous ne descendrons même pas du camping car tellement la ville est inconfortable. Une circulation infernale, pas une place de stationnement mais surtout rien de beau à voir. Même la place centrale ne nous a pas incité à faire l’effort de s’arrêter.
Nous avons continué notre route jusqu’a vallée Los Angeles, où nous avons par hasard rencontré le capitaine des pompiers Luis et son épouse Rosa qui en échange de la visite de notre camping car nous ont gentiment accueillis dans leur jardin pendant deux nuits.
En plus le petit village était fort sympathique et nos avons pris beaucoup de plaisir à le parcourir de long en large et à visiter toutes les boutiques d’artisanat local.
Nous aurions pu rester quelques jours supplémentaires au Honduras mais nous devions impérativement passer la frontière du Nicaragua le 2 Juin
Le Nicaragua, bien que très agréable, est malheureusement englué depuis quelques mois dans un conflit social violent (plus de 40 morts) et les nombreux barrages tout au long de la route, l’agressivité de certains manifestants (une infime minorité)le temps perdu et les passages quelquefois un peu hasardeux pour contourner les barrages, le temps qui s’est mis à la pluie, font que l’on a pas envie d’y rester très longtemps.
Nous visiterons malgré tout la très belle ville de Granada, devrons renoncer à visiter Massaya et Managua la capitale, de nombreuses personnes nous l’ayant déconseillé.
Nous passerons une nuit à San Jorge en face des iles de Ometepe, mais le temps est tellement bouché que l’on apercevra à peine le volcan culminant quand même à 1610m pour le plus haut; Conception.
Nous déciderons d’aller quand même visiter San Juan del Sul sur le Pacifique et ne le regretterons pas.
Après le mariage qui s’est fort bien passé dans un endroit un peu magique comme c’est église troglodyte et la mairie sur un éperon rocheux au milieu de l’eau, nous avons rejoint au plus vite le Guatemala afin de ne pas être trop pénalisé par la saison des pluies qui débute.
Notre entrée au Guatemala qui ne devait être qu’une formalité à pris plus de 3 heures. Nous avons du faire venir un avocat, qui nous a fait un papier certifiant que le camion bien qu’a mon nom, appartenait en fait à nous deux. De ce fait et sous la responsabilité de Laila, nous avons pu enfin rentrer au Guatemala en payant bien entendu les services de l’avocat en plus. 200 quetzal soit un peu plus de 20€. On s’en sort bien.
Notre première étape fut le Lac de Peten itza appelé couramment le lac Florès.
De là nous avons visité le site incontournable de Tikal. C’est l’un des plus important site maya. Près de 3000 constructions y sont recensées sur 6 Km2 même si beaucoup moins sont visibles. Ses constructions datent de 400 av JC à 1500 ap JC ce qui fait presque deux millénaires d’activité.
Nous sommes ensuite descendu vers le Rio Dulce, pour une petite visite à Livingston, la ville noire du Guatemala. La ballade en bateau dans le bayou sur le Rio Dulce restera un excellent souvenir. La visite de Livinstone ne prendra que quelques heures et se terminera par un bon repas de poisson au restaurant. La nourriture au Guatemala est bien meilleure qu’au Mexique.
Nous continuons notre descente sur Coban. La ville en elle même est sans grand intérêt si e n’est qu’on y trouve tout ce que l’on veut trouver.
Par contre nous visiterons avec grand intérêt les Sites proches de Orquigonia, une sorte de Musée vivant de l’orchidée et le lendemain une coopérative de café « Fince Chitoj »ou nous apprendrons des tas de choses sur le café.
Deux visites passionnantes.
Nous continuerons par Guatemala City, ou nous devons retrouver deux jeunes Guatemaltèques rencontrés à Florès.
Mais ceci est une autre histoire.
Le Belize,
Petit pays d’Amérique centrale, c’est le seul dont la population est noire en majorité (+de 60%), . C’est aussi le seul dont l’anglais est la langue courante.
La population non noire est constituée de chinois, d’Indous, et de Mexicains et de Mayas.
Le pays est souvent décrit comme peu sûr, pourtant nous n’y avons rencontré aucune agressivité et nous sommes toujours sentis en sécurité, même lors de nos bivouacs à Bélize City , qui soit dit en passant n’est pas la Capitale.
Première constatation immédiate après la frontière: La route est bonne et les topès peu nombreux et surtout situés à des endroits judicieux (entrée et sortie de village pour la plupart). Je dis La route car il n’y en a qu’une qui forme un grand Y dans le Bélize. Toutes les autres voies de circulation sont des pistes en terre plutôt en bon état pour celles que nous avons pratiquées.
La seconde constatation est que c’est plutôt propre contrairement au Mexique où la moindre zone d’arrêt en bord de route est transformée en dépotoir.
La troisième que nous constaterons un peu plus tard en visitant, c’est que la musique est plutôt bonne et surtout qu’elle n’explose pas au travers de haut parleurs saturés de basses comme au Mexique.
Sinon , pas grand chose à visiter, les sites archéologiques sont peu nombreux. Nous visiterons les restes de Lamanai accessibles après 50Km de piste.
Ils nous permettront de découvrir que de nombreux Mennonites vivent dans la région. Ce sont en fait de hamishs un peu moins rigoureux. Nous doublerons donc moult carioles tirées par des chevaux.
Le site de Lamanai est intéressant car situé en pleine jungle et la ballade entre les différentes ruines est vraiment dépaysante.
Ensuite ce fut Belize City, la plus grande ville du Belize.
Pas vraiment d’intérêt mais c’était le point de départ pour l’ile de Caye Caulker que nous avons adorée. C’est beau, c’est sur la barrière de corail, la seconde du monde après l’Australie. Nous y avons nagé avec les raies et les requins. Laila s’est essayée au masque et au tuba pour profiter au mieux de ces animaux peu communs pour nous.
L’eau était bien entendu chaude et translucide à souhait.
Nous sommes ensuite descendus jusqu’à Placencia, sorte de presqu’ile encore peu exploitée mais au vue des nombreux sites à vendre, il est fort probable que ce petit village de pêcheurs devienne dans quelques années, l’équivalent de Playa Del Carmen au Mexique. Un lieu hyper touristique où tout le monde vend la même chose, où tous les hôtels de « luxe » se ressemblent et où la police locale patrouille sans arrêt pour assurer la « sécurité « des quelques américains qui vivent là, ou qui y ont leur villa de vacances. Quand on peut pas se payer Miami, on vient frimer au Belize, c’est plus abordable.
La campagne Belizienne est des plus agréable. C’est la jungle avec toute la luxuriance que l’on imagine. Le relief est assez valloné, un peu comme le Guatemala .
Pas grand chose à voir mais malgré tout, mais c’est pour l’instant le seul pays où l’on aurait eu envie de s’installer si celà était d’actualité.
Merida au Belize
Nous sommes allés à Puerto Progresso. Belle plage, grand village qui se développe en ce moment en s’ouvrant au tourisme. Des visites du bayou ou l’on peut voir des crocodiles et des flamands roses sont proposées mais nous n’y avons pas été.
En allant à Valladolid, nous nous sommes arrêtés à Izamal, le village jaune.
Magnifique petit village, entièrement peint en jaune et qui renferme un superbe couvent que nous avons visité, et 3 sites archéologiques Mayas. Nous n’avons visité que la plus haute des pyramides et rien ne nous explique pourquoi 3 sites dans un périmètre aussi restreint?
Valladolid sera la dernière ville du Yucatan que nous visiterons. Ville moyenne dans la province et offre quelques beau monuments, un monastère et un zocalo (place centrale) agréable mais rien ne dit pourquoi elle revêt pour les voyageurs autant d’intérêt. Elle fût néanmoins le siège d’un procès célèbre ou l’église devait juger si les indigènes , les mayas en l’occurence devaient être considérés comme des humains ou comme des animaux?
Nous visiterons aussi quelques beaux « cenotes
Ensuite direction Cancun, surtout pour tenter de trouver un panneau solaire et faire réparer mon drone. La ville est agréable, pleine de promenades ombragées, de pistes cyclables , de grand boulevard. C’est la capitale du Quintana Roo, province la plus visitée du Mexique.
Nous avons trouvé un réparateur pour le drone mais devront revenir le chercher dans quelques semaines. Quand aux panneaux solaires, ils ne semblent pas connaître ici.
Playa Del Carmen. Ville incontournable pour tous les fêtards. La plage a été en partie emportée par la mer et des algues malodorantes ont fait leur apparition. A part la zone piétonne de plusieurs kilomètres de long, aucun intérêt dans cette ville ou le moindre pâté de maison démoli est aussitôt remplacé par un hôtel de luxe ou plutôt de faux luxe.
Il est amusant de constater que c’est la province qui à le moins à offrir en terme d’histoire, qui ne ressemble plus vraiment au Mexique tellement elle est influencée par le tourisme de masse, qui est le plus visitée en terme de fréquentation. Les plages et la proximité de Cancun et son grand aéroport y sont sans doute pour beaucoup. Les prix eux sont presque au niveau des prix en France.
En fait jusqu’à la frontière du Belize, il n’y aura pas grand chose à voir à part de belles plages, surtout vers Bacalar, car elles ne sont pas envahies d’algues sur la lagune mais sont inaccessibles gratuitement.
La Région de Campeche et de Merida
Après Palenque la destination logique est Campeche. Nous avons mis deux jours pour atteindre cette ville car nous ne tenons pas à faire plus de 250 km par jour sur les routes Mexicaines.
Notre arrivée à Campeche s’est effectuée par le musée Maya, installé dans un des deux fortins qui défendaient la ville. Petit musée intéressant car il abrite de très belles pièces trouvées sur le site d’Edzna,
La ville de Campeche nous a beaucoup déçus. La vieille ville n’est pas si vieille. Elle a en fait été construite dans les années 1980/90. Quand les Mexicains se sont rendus compte que l’histoire était une valeur marchande, ils ont arrêté de démolir et ont reconstruit la vieille ville. De ce fait, peu de monde habite ce quartier dédié au tourisme, On y trouve par contre moult hôtels et d’innombrables magasins et restaurants en tout genre mais il n’y a pas de vie. Les pavés sont trop lisses, les rues trop droites et les couleurs trop stéréotypées. Un beau décor de cinéma. Le front de mer par contre est agréable , avec une longue promenade et pas mal d’activités et de bruit même la nuit, ainsi qu’un petit port de pêche.
Nous irons ensuite visiter le site d’Edzna à une trentaine de km. Site magnifique, très bien préservé. Dommage que sur les 25 hectares du site, seuls 6 soient ouverts à la visite. Le reste est enfoui dans la forêt tropicale et il est impossible d’y pénétrer.*
Avant de mettre le cap sur Merida, nous sommes bien décidés à aller voir notre premier cénote. Nos amis au gros camion noir nous ont donné un point GPS de l’une d’entre elles qui est particulièrement sympa. Les voies du seigneurs sont parait il impénétrables, mais celle du GPS le sont encore plus.
Nous sommes arrivés au cénote mais par le mauvais coté, donc nous avons fait 7km de chemin de terre pas si mauvais mais suffisamment peu entretenu pour être par moment obligé de forcer le passage entre les arbustes qui bordaient la piste. Pas mal de rayures donc ainsi qu’un clignotant latéral arraché et la perte de mon antenne d’auto radio sur le toit, arrachée elle aussi. Pour l’instant nous n’avons pas pu comparer donc on peu dire qu’on l’a trouvé joli. Un peu trop de monde à notre goût mais le dimanche il fallait s’y attendre.
Merida; grande ville à l’ambiance complètement différente de tout ce que l’on a visité jusqu’alors. Plus européenne, plus « civilisée » Mais une place centrale un peu décevante , de belles avenues bordées de superbes maisons du XIXeme siècle, de belles places mais c’est avant tout une ville commerçante très sécurisée.
Nous y avons dégotté un bon et beau restaurant Français le Bistrot, tenu par des jeunes français
Ensuite nous partons au bout du monde, à Isla Arena. Petit port de pêche perdu au bout d’une ligne droite interminable de 40 km. On y accède par un pont à une voie. Nous y avons passé deux nuits car nous nous y sommes plus. J’y ai même mangé un steak de crocodile. Il y a aussi un petit musée dédié à une acteur mexicain décédé dans un accident d’avion à 41 ans. Ça change un peu de l’archéologie.
Le retour au Mexique se passe sans problème. Juste les douaniers qui oublient de nous tamponner les passeports. Nous verrons le problèmes en ressortant dans 2 mois.
Notre entrée au Chiapas se fait par Comitan, ou nous passons deux jours pour visiter la ville et quelques musées dont celui de Rosario Guiterrez, médecib enterré au panthéon en France.
Nous rejoingnons ensuite San Cristobal de Las Casas, ou nous resterons 3 jours. Visite de cette jolie ville coloniale, de son musée du tissus et celui de l’ambre. Celui ci ancien monastère , transformé en prison, était voué à la démolition quand quelqu’un a suggéré de le transformer en Musée de l’Ambre et à le restaurer petit à petit grâce aux bénéfices tirés du Musée.
La restauration est commencé de très belle manière et on espère qu’elle continuera.
Nous avons ensuite remonté tout le Chiapas pour rejoindre nos amis Fabrice et Marie à Palenque. Eux, doivent rentrer en France et nous tenions à être avec eux pour les derniers jours. Nous sommes resté une dizaine de jours, dans un camping sympa, pas cher (150 pesos/j) ou les singes hurleurs venaient nous voir chaque jour. Ils nous ont même en partie chippé un petit déjeuner.
Après leur départ nous avons par Hazard retrouvé un autre couple de Français, Christelle et Thierry rencontré a Comitan.
Nous avons bien sur visité:
Le magnifique site Maya de Palenque et nous avons aussi rayonné dans la région pour aller voir
Yaxhilan site accessible uniquement en pirogue à la frontière du Guatemalal,
Bonampak et ses magnifique peintures.
Aqua Azul cascade réputée de la région ou nous avons pu nous baigner. Malheureusement le site est complètement commercial avec des dizaines de commerces qui le dénaturent complètement.
La chute de Misol- Ha, pas terrible.
Et enfin Les cascades Roberto Barrios, peu connues mais dans un environnement préservé, bien plus sympathiques que Aqua Azul. Nous avons adoré et y avons même passé la dernière nuit avant notre départ en soudoyant un peu les gardiens.
Nous partons pour le Guatemala. En chefin nous nous arrêtons à Tuxtla pour y visiter un canyon, nous y retrouverons Patrick et Lucie pour une nuit. Notre décision de faire le bas du Guatemala nous permettra de ne pas faire trop d’aller retour lors de notre seconde visite après le mariage. Nous rentrerons cette fois par le Belize et n’aurons pas besoin de venir aussi bas.
Après un passage de la frontière somme toute assez facile (1h30), nous nous dirigeons sur Antigua.
1ère constatation: Les routes sont éprouvantables. Une succession de trous plus ou moins profonds entrecoupée de portion de goudron.
2ème constatation: Les Guatemaltèques sont petits. Moins de 1,70 en général.
Nous nous arrêtons dans un champs de canes a sucre pour passer la nuit. Le métayer , Luis, vient nous trouver pour nous dire de nous rapprocher de sa ferme car l’endroit est dangereux. Nous obtempérons. Le lendemain matin à 6h, alors que nous sommes à 800m de la route principale, la police nous réveille pour nous signaler que nous sommes sur une propriété privée. Et réveille le métayer pour savoir si nous avions vraiment le droit d’être ici. Quand il sont partis, luis vient nous demander s’ls ont demandé de l’argent ?
Vous avez dit dangereux ?
Nous arrivons à Antigua, ou les rues sont des champs de mines. La Policia Touristica nous accueille gratuitement sur son parking. Ombre et eau sont au RdV ainsi que 6 autres camping car francophones.
Antigua est une ville coloniale magnifique. De nombreux monuments et un habitat qui n’ont pas changé depuis le 17ème siècle. Très visitée, malheureusement elle se transforme et va sans doute perdre de son charme au fil des ans. Ils faut « s’américaniser » afin d’attirer toujours plus de touristes. Nous en profiterons pour gravir le volcan Pacaya. Le volcan Acatanengo avec ses 3700m et surtout ses 1500 m de montée en 7 km nous paraissant un peu trop difficile. En plus son sommet est dans les nuages.
Nous partirons ensuite pour le lac Atitlan. Lac de montagne immense, entouré de volcans dont certain en éruption lente, situé à 1600m d’altitude. Nous mettrons du temps pour trouver le camping que nous cherchions. Le GPS capricieux nous emmenant sur une fausse piste et la route vraiment mauvaise nous obligeant a rouler au pas. Pentes et lacets vertigineux mais l’endroit est idyllique. Un des plus beau depuis notre départ.
Nous y resterons 5 jours, nous baladant en bateau taxi et en touc-touc dans les villages voisins.
Mario, un ami canadien nous propose de venir faire une ballade en bateau sur le Pacifique a partir de Huatulco. Nous ne refusons pas l'invitation et la balade fut Magique.
En plus nous rencontrons ses amis, Sylvain et Lucie avec nous avons aussi passés de très bon moments. Nous ne sommes pas restés longtemps mais ce fut intense.
Ensuite notre déplacement vers Oaxaca fur difficile. Difficulté à trouver la bonne route car le GPS se perdait, route de montagne vraiment défoncée, très très sinueuse et énormément de topes. Bref nous avons mis 8heures pour faire 250 km. Bine sur nous nous sommes arrêté pour un bivouac nocturne afin de couper un peu ce trajet interminable.
La ville de Oaxaca est située à 1500 m d’altitude, sur un grand plateau. Il y fait assez frais et nous sommes content de retrouver un peu de fraicheur.
La ville fut fondée en 1532 par des colons espagnols. On y trouve de très nombreux édifices en très bon état et même si beaucoup ont été détruit par des tremblement de terre la ville à de beaux restes.
Il existe dans ces environs deux site Zapothèques importants, celui du MonteAlban et celui de Mitzla. Nous visiterons le premier
La ville est réputée pour son chocolat et son Mezkal. Vous connaissez le premier , le second est un alcool local, fabriqué à partir de l’agave comme la tequila mais plus fort et surtout plus fumé. On en trouve de nombreuses variétés et nous en dégusterons assez souvent lors de la fête du village à laquelle nous avons assisté.
Nous avons trouvé un petit RV Park dans le village de Santa maria de Tule à 7 km du centre ville. Nous avons découvert dans ce village le plus gros arbre du monde: 14 m de diamètre et 58 m de circonférence, 42 mètre de haut. Son âge est estimé à 2000 ans et son volume à 820 m3. Nous avons eu aussi la chance d’assister aux fêtes de la chandeleur et aussi c’est moins drôle mais tout aussi gai à un enterrement.
Nous avons aussi rencontré un couple de français retraité comme nous qui remonte d’amérique du Sud et un couple de Canadien français. Nous avons passés de très bons moments tous ensemble
De Mexico nous avons pris la direction de Puebla et de Chelula et sa grande pyramide. Le sommet de cette pyramide de plus de 500m de base à été démoli par les espagnols pour y construire une très belle église. Cette pyramide est elle même édifiée sur une autre plus petite.
C’est aussi dans cette ville que nous avons gouté des Sauterelles grillées. Eh bien passé le premier moment, c’est finalement très bon à grignoter à l’apéro et si j’en retrouvais ailleurs, j’en rachèterai.
Nous avons ensuite pris la direction d’Acapulco en passant par l’ex ville minière de Taxco. Ville escarpée s’il en est que nous avons visité pendant 2 jours. Toutes les maisons y sont blanches, les taxis sont d’antiques VW coccinelle qui sillonnent la ville dans tous les sens. Et Dieu sait que les rues sont étroites et escarpées.
Nous sommes passés par Acapulco pour tenter de trouver une pompe d’eau douce pour notre vagabond. Mais comme Acapulco est une ville d’escrocs, nous en avons trouvé une qui était presque au double du prix normal. Elle doit être encore dans les rayons du shipchandler et je lui souhaite de la garder très longtemps. Je passerai donc cette ville sous silence. En plus objectivement elle ne mérite pas une ligne , peut être une photo?
Nous sommes depuis neufs jours à Puerto Escondido. Petite ville côtière sur le Pacifique, spot de surf réputé. Les plages sont superbes, les vagues en cette saison sont plutôt petites mais l’eau est encore à 26 ou 27° ce qui est parfait pour nos baignades quotidiennes.
Teotihuacan et Mexico
Nous resterons plus de 2 semaines à Téotihuacan. Le camping est agréable, situé presque au centre ville, la ville est petite, sympa, située à 1h de bus de Mexico et surtout nous y retrouvons Fabrice et Marie et y rencontrons Tatiana et Sébastien, et nous décidons de passer Noël tous les 6 avec les enfants.
La visite du site ne prendra qu’une journée mais nous avions besoin de nous poser une peu après ces derniers mois ou nos bougions sans arrêt.
La fête passée, et tout ce petit monde reparti, nous partons en bus pour Mexico (45 km pour 39 pesos le trajet/personne) en laissant le Vagabond au camping en gardiennage et nous nous octroyons 6 nuits dans un hôtel sympa.
Mexico est une ville captivante. Nous avions pourtant décidé de la zapper pour cause de pollution, de taille et surtout d’insécurité. Bien nous a pris de changer d’avis.
D’accord cette super mégalopole est polluée, très polluée, un voile permanent flotte au dessus de la ville et c’est la première fois que la pollution m’incommode.
D’accord, cette ville est un peu dangereuse. Dès la réception à l’hôtel, on vous prévient de laisser montre , gourmette et autres bijoux dans le coffre de la chambre, de ne sortir qu’avec un minimum d’argent et de faire très attention à son appareil photos.
D’accord c’est une immense ville qui a absorbé près de 60 communes limitrophes, qui compte aujourd’hui près de 22 millions d’habitants.
Mais la pollution est surtout visible car l’on se trouve à environ 2200m d’altitude;
La ville n’est sans doute pas plus dangereuse que certains quartiers de Paris ou de New York. Il suffit de respecter quelques règles de bon sens pour ne jamais se sentir menacé.
Vous connaissez beaucoup de grandes villes qui possèdent un parc de 686 Hectares, véritable poumon de la ville, Des villes qui possèdent 117 musées dont le célèbre musée d’anthropologie que nous visiterons ainsi que le musée Sumaya et ses 1600 panneaux d’aluninium.
Cette ville nous a plu, par son architecture. Le centre ville et le quartier historique avec ses rues grouillantes de monde, ces petits marchands de tout et n’importe quoi dans tous les coins, ces petits « restaurants » ou l’on mange sur le pouce de délicieuses spécialités.
Les quartiers neufs, avec de grandes avenues bordées d’immeubles modernes à l’architecture audacieuse qui pourraient rivaliser avec Chicago.
Son métro moderne, propre, sécurisé, ou l’on se déplace pour 5 pesos le trajet.
Pendant 6 jours nous l’avons sillonnée en tous sens , en étant bien conscients que nous ne verrions qu’un aperçu. Nous avons visité 4 Musées, le parc de Zapultepec, la place du Zocalo avec sa cathédrale.
De retour au camping nous avons fait connaissance avec deux nouveaux couples de français en ballade en camping car comme nous dont un avec un Intégral Frankia Patrick et Céline et nous avons passés encore quelques bons moments car nous ne sommes pas pressés.
Nous avons fini par reprendre la route en direction de Puebla.
Victoria est une petite ville sympathique, animée et très bien fleurie . C’est la capitale de l’Etat bien que ce ne soit pas la ville la plus peuplée. Nous sommes arrivés le jour des festivités et avons pu assister à un très bon concert dans une ambiance très bon-enfant.
Nous y avons rencontré Didier et Joëlle avec qui nous avons passé deux jours et de très bons moments avec promesse de nous revoir puisque ces deux français dans nos âges font avec un Hymer le même trajet que nous pour les 2 Amériques.
Nous avions pris nos quartier sur le port avec tous les avantages que cela comporte (eau, vue, vidange) pour un tarif de 12 $ca / jour.
Après la route des Glaciers en direction de Vancouver
Après les parcs nationaux de Banff et de Jasper, nous traversons Yoho Park, dont nous retiendrons le lac Emerald et plusieurs randonnées sympas et escarpées.
Les photos du lac Emerald parlent d’elles mêmes : Le tour du Lac fait 7 km, à pied bien entendu et chaque angle de vue est superbe et mérite une photo. Il faut malheureusement essayer de n’en garder qu’une ou deux.
Ensuite route vers Vancouver et surtout l’ile de Vancouver . Nous traversons d’abord une région luxuriante et chaude avec des grands arbres et des stations de ski. Revelstocke. Petite ville sympa ou nous passons la nuit sur le parking d’une église après avoir vu le prêtre, pour une fois.
Puis en une centaine de Km, on passe à une région quasi à tendance désertique avec comme ville principale Kamloops, ville sans aucun intérêt. Nous y ferons quelques photos et y règlerons un problème de pompe à eau cellule qui ne fonctionne plus. Après démontage, je m’aperçois qu’il fallait juste resserrer les connections électriques.
Nous nous arrêtons pour une nuit à Lillooet qui marque la fin du désert.
Enfin nous descendons sur Whistler (le Megève canadien) où nous ne ferons que passer, par la fameuse Skyroad ou la route 99, assez pentue mais moins impressionnante que ne le disent les canadiens, pour enfin apercevoir puis voir le Pacifique.
Les formalités d’embarquement pour l’ile de Vancouver ne demandent que quelques minutes et nous nous retrouvons à Nanaïmo sans galère alors que tous le monde nous avait conseillé de réserver sous peine d’attente interminable.
Nous avons maintenant traversé le canada d’Est en Ouest. Bien sût nous n’en avons vu qu’une infime partie mais cela suffit à notre bonheur.
De là nous allons nous ballade à Toffino, lieu de passage obligé que tous le monde nous recommande mais qui nous décevra.
Nous lui préférerons Uclulet, bien plus authentique et aussi bien moins chère.
La route des Glaciers est la highway 93 qui relie Banff à Jasper soit 233 Km. C’est une des plus belle route panoramique du Canada. Elle traverse les montagnes rocheuses et passe au pied de certain glaciers.
Personnellement, si j’ai trouvé les 133 premiers kilomètres extraordinaires et les 100 derniers assez monotones, non pas parce que je m’était habitué mais tout simplement que les paysages avaient changé et les montagnes beaucoup moins présentent.
Nous avons fait plusieurs haltes dans des campgrounds, là ou il y avait des randonnées intéressantes à faire. Nous sommes maintenant arrivés à Jasper.
Malheureusement les incendies nombreux dans la régions génèrent des fumées qui nuisent beaucoup à la visibilité et en plus le temps n’est guère de la partie.
Les aléas du voyage, on ne choisi pas!!!
Nous y avons rencontré Patrick et marie qui voyagent eux depuis 5 ans en Landrover super amménagé et qui nous ont donnés pleins d'infos pour la suite de notre périple et que nous remercions.
Nous avons aussi joué les chambres d'hôtes pour une nuit pour deux stoppeuses Montréalaises transie de froid.
(Je vous rappelle qu'il suffit de cliquer sur les photos pour les agrandir)
Après CALGARY, début des montagnes rocheuses.
Banff, la Station Balnéaire de l’Alberta. Le Park National de Banff est le premier park crée au canada, il offre de multiples possibilités de randonnées et s’enorgueillit d’offrir les plus beaux panoramas du Canada.
La ville est très animée, très commerçante. Nous trouvons même une taverne irlandaise ou les irish coffe sont délicieux
CALGARY
Ce n’est pas la capitale de l’Alberta mais c’est la ville la plus importante,(1.100.000 hab) Nous y sommes arrivés le jour de la fête nationale qui célébrait les 150 ans du Canada. Nous avons été quelque peu déçu. A part le feu d’artifice, nous n’avons pas trouvé la ville particulièrement en fête. Seul un grand parc était animé mais on se serait cru à la kermesse d’une école primaire. Bof Bof.
La ville quant à elle semble assez sympa du moins pour le centre ville. Par contre, résolument hostile aux camping car et je dirai même un peu aux touristes. Aucune aire d’accueil, sur les 2 offices du tourisme, celui du centre ville était fermé et l’autre, est à 17 km du centre ville (nous y avons été très bien accueilli) mais il est situé dans l’aéroport avec quasi impossibilité de se garer.
Après visite de la ville, nous avons confirmation que c’est une ville sympa. Belle architecture ou les immeubles anciens sont très bien intégrés avec des immeubles ultra moderne. Un peu comme Chicago mais en plus modeste Beaucoup de verdure, une belle avenue piétonne.
Particularité de Vancouver pas de nom de rue. Des street et des avenues numérotées et couplées avec un système cardinal. Un peu complexe.
Vous avez par exemple l’intersection 6ème Avenue N et 4éme street SW.
Si vous allez à la 4eme street SE, vous êtes a 1,5Km de votre point de RdV.
Parc des Dinosaures
Avant d’arriver à Calgary, nous avons fait une halte dans le Parc Régional des Dinosaures. Nous comptions y rester une journée mais l’endroit est plaisant et intéressant et nous resterons 2 jours.
Ce parc est situé dans une vallée argileuse ou il y a 65 millions d’années, un énorme troupeaux de dinosaures s’est trouvé emporté par les eaux d’une rivière qu’il tentait de traverser, plusieurs centaines sont mort noyés. Après avoir été en partie dévoré par des carnassiers, leurs ossements se sont lentement enfoui dans la glaise et n’en sont ressortis il y a 14.000 ans pour être découvert aux début du siècle derniers. Ce colossal gisement à permis d’exhumer environ 200 squelettes, plus ou moins complets ou abimés qui trônent dans tous les grands musées du monde. On dit sur le site que si on lance son chapeau, il retombera à moins de 7 mètres d’un fossile. Nous avons consciencieusement visité le parc en faisant deux randonnées.
Vous remarquerez sur les photos le grès de couleur grise et celles de roches ferrugineuses. Nous on a trouvé ça magnifique.
Demain, nous partons pour Drumheller, la ville des dinosaures, afin de faire un circuit préconisé dans un guide. Nous visiterons le premier après midi le Royal Tyrrell Muséum. Superbe musée pleins de vrais fossiles de squelettes entiers découverts dans le parc précité;
Le lendemain, nous ferons un petit circuit de 40 Km ou nous découvrirons tous les endroits remarquables de la région.
Le midi déjeuner au Last Chance Saloon, dans une ambiance cow boy et
le soir en pensant très fort à Marc et à Dominique nous avons dégusté notre premier homard du New Brunswick au BBC. Un régal dans les deux cas.
Pluie toute la journée pour se rendre à Grand Beach au bord du lac Winnipeg. Heureusement , une accalmie le soir venu nous permettra d’aller faire quelques pas dehors pour découvrir les fameuses plages de sable blanc. Le temps est tellement maussade que je ne ferai pas même une photo. Nous dormirons le soir en pleine forêt sur le parking de l’office de tourisme. Nous pourrons même y faire le plein d’eau mais en compensation nous devrons faire un don pour les poissons et les tortues du lac, ce que nous ferons volontiers. Le soir nous essuierons même un gros orage de grêle.
Nous décidons pour nous rendre à Calgary, prochaine grande étape de notre voyage, de passer par Saskatoon plutôt que par Régina. Nous allons donc longer les lacs de Winnipeg et de Manitoba.
Nous partons donc le lendemain sous un soleil radieux qui laisse présager une belle journée. Erreur , moins d’une heure après notre départ, la pluie et un vent a décorner un bœuf sont à nouveau de la partie.
Le vent de face et de côté toute la journée, sur d’interminables lignes droites fera que en roulant sans jamais dépasser les 90 km/h, nous consommerons sur 250km une moyenne de 15,6 l/100 lors que notre conso moyenne depuis 8000km est de 13l/100. L’impression d’être en côte sans arrêt. Sous certaines rafales le régulateur rétrogradait pour conserver la vitesse.
Nous roulerons jusqu’à « the narrow », un pont sur le lac Manitoba à son endroit le plus étroit. Encore une fois nous trouverons un bivouac tranquille et solitaire tout en bordure du lac (10 m à peine).
Ottawa.
Capitale du canada bien que n’étant pas la ville la plus importante. Par contre elle est la mieux située pour représenter le Canada car stratégiquement elle est au carrefour des langues.
C’est une très jolie ville avec beaucoup de visites à faire.
Elle a malheureusement été touchée par les inondations et nous avons passé 2 heures à aider des sinistrés à enlever les sacs de sable mouillés et à les stocker en bordure de route pour que l’armée puisse venir les ramasser .
Physique mais grand moment de partage et d'émotion.
Ensuite comme c'était notre jour de chance, nous avons rencontrés Lise-Andrée et Joseph, un couple extraordinaire. D'abord il nous ont invités pour le soir a stationner chez eux.
Nous avons donc pu visiter tranquillement sans cette préoccupation majeure et vers 18h, nous nous sommes rendu chez eux. Ils nous ont faire visiter un coin que nous n'aurions jamais trouvé sans eux et nous ont inviter a partager le repas du soir ainsi que le petit déjeuner.. Nous avons été traité comme des ROIS. Merci à eux, à leur gentillesse et à leur simplicité.
Donc Ottawa fut une belle et bonne journée, avec le soleil même si la température est restée un peu fraiche.
Il y a ce que l’on aimerait faire et il y a ce que l’on peut faire. Je suis très en retard dans la mise à jour du site. En fait, nous n’avons pas de Wi-Fi en permanence. la mise à jour du site prend pour le moment environ 1h. Très souvent nous avons de la WiFi pendant une pause café, un déjeuner mais nous n’avons pas forcement le débit nécessaire à faire une mise à jour, ni le temps nécessaire.
Donc , dorénavant j’essaierai de faire une mise à jour par semaine pour les textes et les photos et j’essaierai d’être le plus à jour possible pour la localisation car la procédure est assez simple.
Nous sommes donc à Montréal. L'été a commencé d’un seul coup et il a fait 34°C aujourd’hui. pas de transition entre l’ hiver et l’été. On ne se plaint pas mais c’est un peu dur. Plein de choses à voir et à faire à Montréal. Nous devions rencontrer Alyson pour récupérer une puce free de téléphone, nous espérions récupérer également notre ancienne balise Spot, mais il semble que le colis traine un peu. nous devions aussi rendre visite à Maud, notre nièce qui travaille ici depuis peu.
Les visites se sont bien passées et j’ai voulu refaire mon passeport car celui ci se périme dans 10 mois et une validité de 6 mois est nécessaire pour espérer rentrer aux Etats Unis. Les formalités sont accomplies mais je dois attendre 3 semaines le nouveau passeport car je ne peux pas le récupérer à Vancouver comme je l’avais espéré. Nous allons donc nous créer un circuit de visite pour passer ce délai et ce n’est guère facile et cela vous nous retarder pour la suite mais nous n’avons pas le choix. Vous découvrirez au fur et à mesure nos options.
Je m’aperçois de la difficulté à planifier un itinéraire et je me dis que c’est sans doute pour cela que je n’ai jamais rien prévu pour nos vacances antérieures.
Notre visite au lac St Jean a été plus courte que prévue. Le lac est gelé sur encore plus de 90% de sa surface et tout les lieux de visites autour du lac (cascades, village historique, parc) sont fermés jusqu’au 27 Mai, date d’ouverture de la saison. Seul le Zoo est ouvert.
Nous nous sommes donc rapproché de Québec par la route 381, route touristique assez vertigineuse par endroit. J’ai apprécié les 184 cv de notre attelage qui ont été plusieurs fois mis à la peine dans des pentes à 18% (dix huit). Les descentes aussi sont assez vertigineuses. Nous avions encore une fois trouvé un bivouac idéal, près du lac Ha-Ha et de la rivière du même nom en crue. Actuellement nous sommes sur l’ile d’Orléans que nous avons visité hier et nous pensons aller visiter en partie Québec aujourd’hui. Malheureusement, il pleut fort, mais nous devons bouger, de toute façon pour faire le plein de gaz. Sans chauffage, ce serait vraiment très difficile. Même les Canadiens sont excédés par ce mauvais temps depuis 1 mois. Ils aimeraient sortir de l’hiver. Mais ici aussi les saisons se décalent. Il fait grand beau jusqu’à fin octobre, voir mi novembre et ensuite il faut attendre fin Mai pour le beau temps. Dès fois on se dit qu’on aurait du commencer par l’Argentine ou le sud des Etats-Unis.
Après avoir avant hier oublié à Matane, ma balise Spot3 sur un banc, j’ai passé une très mauvaise nuit à ressasser l’incident sans trouver de solution viable pour la récupérer. Reste à en racheter une autre. Malgré cela notre bivouac était idyllique et le petit village « Les Escoumins » très mignon.
Il est 8h du matin. 13h pour vous. La première nuit viens de se terminer. Nous sommes bien sûr en sauvage, sur l’aire d’accueil du golf qui semble abandonné, seuls avec vue sur l’atlantique Nord et l’ile du Prince Charles, mais pas de WiFi.
Ç’a y est. Nous avons récupéré hier, le Vagabond sous un beau ciel bleu avec du soleil . Il n’avait subit aucun outrage du à ses manutentions et les formalités étaient finalement assez simples et nous n’avons eu aucunes difficultés particulières avec la douane. Il faut quand même à peu près 1h 30 pour accomplir ces démarches.
Mon angoisse était qu’il ne démarre pas mais tout c’est bien passé et il a démarré du premier coup.
Sur le port nous avons fait connaissance avec Nicolas et Nathalie qui partaient aussi pour un périple de 6 semaines mais avec un magnifique camion 6 roues de 20 tonnes. Nous étions tout petit à coté et nous espérons bien les revoir et passer une soirée ensemble car jusqu’à Montréal nous avions un itinéraire semblable.
Nous avons donc accompli nos premiers tours de roue sur les routes canadiennes,
Fait notre premier plein à 0,75€/litre. On en mettrait plus si on pouvait. Les départementales sont de la taille de nos nationales donc pas de difficultés particulières. La semaine que nous avons passée à Halifax avec la voiture de location nous à finalement appris toutes les petites différences de circulation entre nos deux pays et m’a permis d’être serein.
Sur ces routes la vitesse autorisée ne dépasse presque jamais 80 km/h et donc vive le régulateur. La consommation est très basse. 11,4 l/100. Les canadiens sont très pointilleux sur le cade de la route et les amendes sont vraiment des punitions. De 4 à 500$ pour un excès de vitesse. Je suis donc respectueux, très respectueux.
Nous sommes à Halifax. Nous devrons malheureusement y rester pas loin d'une semaine dans le meilleurs des cas car le "vagabond" ne seras livré qu'avec au moins 5 à 6 jours de retard sur la date prévue.
Il fait encore assez froid même si l'hiver est derrière nous et nous n'avons pas vraiment l'habitude de ces températures.
La villes est assez pittoresque mais rien d'extraordinaire et nous risquons de nous y ennuyer un peu.
Pour l'instant nous découvrons et nous apprenons a prendre notre mal en patience. On a plein de petite choses a régler comme le téléphone, les cartes banquier. Par contre bonne nouvelle, il y a de la Wi Fi gratuite presque partout.
Pucon,
Depuis le 15 Mars nous sommes bloqués à Pucon. Confinés ne serait pas le mot exact car nous avons toujours eu le droit de nous balader en ville ou dans la campagne environnante. La ville est agréable . C’est une petite ville balnéaire l’été et une petite station de ski l’hiver située au bord d’un lac et dominée par le volcan Villa Ricca est ces 2852 m.
La ville a été très peu touchée par le Covid 19. Au début les gens étaient un peu méfiant devant ses étrangers français vivant dans la rue. Un voisin nous a malgré tout offert de pouvoir faire le plein d’eau très rapidement et nous en profitons toujours. Un autre nous a proposé l’électricité mais nous avons décliné l’offre dans un premier temps et sommes restés 6 semaines en autonomie électrique totale.
L’hiver approchant et le soleil n’étant plus suffisant nous avons alors changé de place pour nous garer devant chez la personne qui nous avait offert l’électricité. Depuis nous sommes tout confort, ayant eu la bonne surprise d’avoir une chaudière gaz et électricité. Nous avons donc l’eau chaude en permanence et le chauffage électrique.
Pour la WiFi, pas de soucis non plus, l’hôtel Selina nous a gentiment reçu tous les soirs pour nous fournir le service et depuis que nous avons l’électricité nous avons également la WiFi du généreux donateur l’Hotel Frontera
Pucon serait très agréable si les commerces et les restaurants étaient ouverts mais le covid 19 est passé par là et comme en France, les magasins sont fermés pour la plupart car c’est l’hiver ici et comme les touristes sont inexistants, beaucoup ne prenne pas la peine de réouvrir et attendront certainement le printemps pour le faire.
Nous marchons donc entre 6 et 8 km par jours, en ville, au bord du lac en rond en carré en triangle et connaissons chaque rue, chaque chien errant et chaque détail de la ville.
Nous nous remontions le moral en se disant qu’au moins on faisait des économies puisque notre budget tournait à moins de 800 € / mois quand une douleur cardiaque m’a obligé à me rendre à l’hôpital de Temuco et à y dépenser environ 7000€ en examens médicaux hors de prix ici alors qu’en France je n’aurai rien payé. Ils s’ajoutent au 2000€ de billets d’avion que nous avions réglés pour rentrer en France en avril pendant 6 semaines et que nous ne récupèrerons sans doute jamais. C’est la vie.
Nous n’attendons plus qu’une chose maintenant c’est de pouvoir passer la frontière argentine pour enfin mettre le camion sur un bateau pour Anvers et de pouvoir rentrer en France
L’ile de Chiloé
C’est un lieu incontournable de la Patagonie chililenne. On y accède par un bac après 1/2h de traversée. A noter que nous avons payé 26700 à l’aller par une compagnie et 15500 au retour par une autre. Cherchez l’arnaque.
Un pont est apparemment en cours de construction.
L’ile mesure environ 200 km long sur 50 de large. Elle fut colonisée par les Jésuites dès 1553. Ils érigèrent environ 200 églises en bois dont Une centaine sont encore debout et 16 sont classées au Patrimoine mondial de l’humanité (PMH). On dit qu’il y pleut 222 jours par an, pas étonnant que l’on trouve sur l’ile de nombreux élevages d’escargots.
Nous aurons la chance de ne pas essuyer une seule goutte de pluie pendant toute la semaine.
Une seule route dessert l’ile et la circulation est assez importante. Notre première ville étape est Ancud. Nous trouvons refuge au mirador qui domine toute la ville après 1 km de forte grimpette sur un chemin caillouteux.
Petite ville sympa, avec un joli petit musée présentant toute les facettes de la ie locale. De là nous irons faire le tour de l’ile aux pingouins
Bonjour à tous,
Notre petite croisière est maintenant terminée. Elle nous a coupé du monde pendant 4 jours. En effet sur le bateau, pas de WiFi n’i d’internet.
Dépaysement garanti. Malheureusement, nous n’avons pas eu le beau temps que nous espérions.
Embarquement le soir à 21h et première nuit au port pendnat le chargement du bateau. Nous n’avons pas à nous occuper du transbordement , ce qui est plus un soucis qu’un soulagement. J’ai la chance de retrouver « le Vagabond » le lendemain matin sur le pont supérieur ou il pourra bénéficier pensais-je, du soleil pour recharger les batteries. En effet pour 3 jours, nous rechignions à vider le frigo et à l’arrêter.
Ushuaïa et ses environs
Ushuaïa, ville mythique s’il en est. Une fois passé le portique d’entrée dans la ville et faites les photos souvenirs, on continue la Route N° 3 pour entrer dans la ville proprement dite. Il faut le dire , je suis un peu déçu par ce que nous découvrons. Je m’attendais à un gros village, très rustique, avec des rues en terre. Un village du bout du monde quoi !
Pas du tout, nous découvrons un petite ville de province très touristique, avec port de commerce port de plaisance, port militaire, un aéroport international et tout le confort et les commodités que l’on peut attendre d’une ville moderne. Pas vraiment l’impression d’être au bout du monde si ce n’est les eaux grises et froides (5°C) de la baie, le ciel gris et froid et la température de l’air qui avoisine les 10°C à 15 h. Ici la température moyenne est de 0°C l’hiver et de 10°C l’été. Heureusement que nous sommes en plein été.
La ville est sympa, elle vit essentiellement du tourisme et des gros bateaux de croisières qui déversent chaque jours des milliers de touristes dans les rues pour quelques heures.
Nous bivouaquons sur le parking de l’aéroport qui domine la baie et la ville. L’endroit est calme et on ne peut guère trouver mieux. Nous n’avons ni eau courante, ni électricité mais nous n’en avons pas besoin et nous pouvons aller capter la WiFi dans l’aérogare distante de 100m. Le plein d’eau se fera sur le ponton du port de plaisance.
Punta Arenas,
C’est la capitale de la province Chilienne de la Patagonie. Grande ville avec ses avantages et ses inconvénients.
Ici comme la ville est très touristique on trouve à peu près tout ce que l’on veut. Il y a même un immense complexe commercial en « duty free ».
Je ne suis pas du tout sûr que les prix soient plus avantageux qu’ailleurs car les chiliens ont l’art et la manière de soutirer l’argent des touristes;
Rien n’est gratuit. Même pour faire le plein d’eau il faut quelquefois négocier.
Personnellement, je ne paie pas pour l’eau surtout dans des provinces comme celles ci qui en regorge.
En parlant d’eau certains se demandent peut être comment nous faisons pour l’eau. En général on fait le plein dans les stations services, sinon à tous les endroits ou l’on trouve un robinet disponible et en dernier recours en demandant si il est possible de remplir son jerrycan de 20 L chez un particulier. Souvent aussi les gens qui viennent essayer de discuter avec nous nous le propose. Pour l’eau à boire, quand elle est potable au robinet on fait 10 Litres de réserve , quand elle ne l’est pas on filtre l’eau du réservoir avec un filtre Katadyn. C’est un peu fastidieux mais ça muscle les bras et depuis le canada nous n’avons pas eu une seule gastro donc elle est sans doute correctement filtrée.
Après deux jours à Punta Arenas, nous allons visiter le Fort Bulnes à l’extrême sud du Chili, situé à 50 Km par une route superbe qui ondule et serpente au bord de l’eau. Nous visitons également un musée maritime ou les maquettes sont échelle 1 . Nous pouvons constater que du temps de Magellan, il fallait être vraiment courageux pour traverser l’atlantique et découvrir le monde. Rien à voir avec nous.
Zacatecas nous laisse un très bon souvenir et nous nous dirigerons vers San Luis Potosi. Pour moi, c’est une ville fourmillère , une activité débordante, une circulation infernale, des bus les uns derrière les autres, des coups de klaxons, des cris, du bruit. Voilà ce que je retiendrai de cette ville. Son centre ville est sympathique mais nous sommes un peu déçu et nous ne resterons pas plus d’une nuit.
La ville suivante est un peu loin car nous sommes dans une région de montagne et les routes sont des toutes de montagnes. Nous ferons donc un bivouac intermédiaire avant d’arriver à Guanajuato.
Là , c’est un vrai coup de cœur. Une grande ville dont le centre historique est assez ramassé. Il est constitué de dizaines de petites ruelles dans lesquelles ont ne peu pas se perdre puisqu’il suffit de suivre la pente pour se retrouver.
Certaines rues sont des parcours de randonnées tellement elles sont en pentes. L’ensemble est agréable, à taille humaine et l’on s’est senti bien dans cette ville.
Nous y avons aussi trouvé un restaurant Français « La Vie en Rose » tenu par une Française, Laurine et où la Nourriture et la patisserie étaient très bonnes.
Le seul bémol est le parking; payer 300 pesos par jour pour un simple stationnement sans aucune commodité à part d'être proche du centre-ville est un peu abusif.
San Miguel de Allende, sur notre route, nous a en revanche un peu déçu; Un peu impersonnelle, un peu froide. Sans doute le fait que beaucoup d’américains ont acheté et retapé des maisons et se spnt établis dans la ville. De ce fait plus de petit « bouis-bouis » ou manger, tout est clean, tout est rangé, à l’américaine. Sinon, la ville est jolie avec un très bel espace culturel et surtout un RV Park en centre ville ou l’on trouve tout le confort.
Par contre là, payer 300 pesos, avec en prime la rencontre avec un couple de québecquois, Jacques et Marie avec qui nous avons passés de très bon moment, c'est pas cher du tout. Nous avons même prolongé d'une nuit notre séjour.
Tula fut notre dernière destination avant Teotihuacan. Nous y bivouaquerons une nuit après avoir visité le centre archéologique et les vestiges de pyramides et de cité disparu
Notre traversée de 16 h pour Mazatlan s’est passée sans problème. Nous étions 3 CC français et avons dormi dans nos véhicules sur le pont supérieur.
Une journée à Mazatlan pour préparer notre nouvel itinéraire et nous sommes descendus sur San Blas, la jungle Mexicaine.
Nous quittons nos amis Fabrice et Marie et Bertrand et Karine et leurs enfants qui vont descendre beaucoup plus vite que nous car le temps leur est compté. 18 mois de voyage seulement.
Nous y avons bien trouvé une superbe plage, un village sympathique, des bayous immenses, des crocodiles et des tortues marines, mais aussi un mouche minuscule, qui passe au travers des moustiquaires et dont les piquées n’apparaissent que le lendemain. Nous y avons malheureusement passé deux nuits et sommes partis couverts de piqures et avec des démangeaisons infernales pendant 3 jours.
Direction Guadalajara en passant par Tequila que nous visiterons en détail et ou nous dormirons après l’excellente dégustation de l’alcool du même nom en effectuant la visite de la distillerie.
Guadalajara ne nous prendra qu’une journée. Grande ville dont le centre historique n’est pas très grand, nous en aurons vite fait le tour.
Une nouvelle journée pour visiter Tlaquepaque, petit village d’artiste rempli de galerie d’art en tous genre, nous remonterons au Nord pour visiter sur 2 jours pleins la ville de Zacatecas. Superbes ville, posée sur une mine d’argent qui a fait sa richesse d’autant. Beaucoup de beau bâtiment, de belles maisons bourgeoises. Un ville sans doute assez riche même si la mine est aujourd’hui fermée.
Notre passage de la frontière se fera sans encombre en trois heures de temps. L’enregistrement de la mini moto est plus compliqué que prévu et aussi plus cher.
Tout d'abord la photo que vous voyez est la fleur de cactus qui sert à la fabrication de la Tequila.
Ensuite direction Ensenada, ou nous avons prévu de dormir sur le parking de Walmart afin de pouvoir retirer des dollars mexicains et faire nos courses, le frigo ayant été vidé en prévision du passage de la frontière.
Les routes sont mauvaises au Mexique, souvent étroites et quand elles ne le sont pas, les habitudes de conduites des mexicains sont pour le moins surprenantes . Si la bande d’arrêt d’urgence est assez large attendez vous à être dépassé par la droite. Si elle ne l’est pas vous devez serrer à droite, pendant que l’on vous double à cheval sur la ligne médiane. Le conducteur qui vient en face doit serrer sa droite également. Un peu stressant .
Les limitations de vitesses ne sont pas respectées du tout et les stops sont glissés. Et puis ils faut aussi s’arrêter aux redoutables « topès », des dos d’âne si violents qu’il faut s’arrêter, passer les roues avants et s’arrêter à nouveau pour passer les roues arrières.
Sinon, à par la poussière omniprésente et les innombrables détritus le long des routes et dans les champs, le pays semble sympa.
La nourriture est meilleure qu’aux US et surtout bien moins chère.
Contrairement à ce que l’on nous à dit, nous ne nous sentons pas du tout en insécurité lors de nos bivouacs.
Nous passerons notre seconde nuit dans un désert peuplé de superbes mais redoutables cactus avec des français, voyageant en camion que nous avions rencontrés au Canada et retrouvés à Ensenada. Nous passerons plusieurs jours ensembles d’abord parce qu’ils sont sympas et que l’on s’entend bien et aussi parce qu’un n’y a qu’une seule route pour aller à La Paz.
Nous irons ensuite à Bahia de Los Angeles , voir les plages de la mer de Cortes. Première baignade en mer en Novembre par une température de 30°C.
Nous assisterons également au passage d’une course mythique : la Baja 1000. Course de 1200 km sans étapes et sur routes et pistes ouvertes. Chaud devant!!!.
Nous irons ensuite passer une nuit à Guerrero Négro, sur une sorte de jetée de 7 km de long au milieux des plus grands marais salants du monde
(7.000.000 de tonnes de sel par an de récolté)
Nous continuons notre descente en nous arrêtant à Santa Rosalia petite ville charmante, un peu sinistrée depuis la fermeture de la mine de cuivre. Dommage que ces abords soient d’une saleté repoussante car la ville est très bien entretenue et très propre.
Nous passerons ensuite notre première nuit sur une plage, face à la mer. Cadre idyllique mais une journée entière est le maximum que l’on puisse accorder à ces lieux car tout est loin, et il n’y a aucune activité à faire sur place à part se baigner, ce que nous ne manquerons pas de faire bien entendu.
Nous finirons à arriver à La Paz, puis passer trois nuits sur la plage de Tecolote, dont une soirée à 3 campings car français .
Nous continuerons notre descente pour aller voir Los Barilès, superbe plage et petit village balnéaire réputé comme spot de Kitesurf et nous finirons par Cabo San Luca, la plus américanisée des villes de la Baja mais la seule à abriter un concessionnaire Mercedes spécialiste en diesel, et notre Vagabond à besoin d’une révision.
Nous avons ainsi parcouru la totalité de la route N°1 soit près de 1500Km.
Nous remonterons ensuite sur La Paz pour prendre le bateau qui nous emmènera de l’autre coté de la mer de Cortès mais ceci est une autre histoire.
Juste 100 miles de voies rapides, un arrêt à Long Beach, une photo du Queen Mary et nous sommes à San Diego. Nous redoutions un peu cette ville, la dernière avant le Mexique. Nous avions un peu peur d’un Los Angeles bis.
Bonne nouvelle, en arrivant, Laila me dis qu’elle à un « dump gratuit» sur i.Overlander. (Un dump c’est là ou l’on vide les eaux grises et noires du vagabond et ou l’on peu faire le plein d’eau). Nous nous rendons donc sur place et nous découvrons le dump et un immense parking, en bordure de l’autoroute tout de même mais au bord de l’eau. Situation idéale bien que un peu bruyante, nous décidons d’y rester au moins pour la nuit même si le stationnement est interdit de 2h à 4h du matin.
Et là nous rencontrons Richard, français habitant San Diego depuis 35 ans qui nous propose gentiment de venir nous garer devant chez lui, au calme. Nous sautons sur l’occasion et finalement y resterons tout le temps de notre séjour.
Bien sûr, nous avons lié connaissance, mangé ensemble, bu des coups et ils nous a emmené voir des endroits que nous n’aurions pas trouvés seuls.
Autant vous le dire tout de suite, nous avons adoré San Diego. C’est une ville animée, avec d’immenses plages un peu partout, des surfeurs, des musiciens, des artistes de rue, les gens sortent le soir. Sans nul doute que les nombreux mexicains qui vivent ici y sont pour quelque chose;
Nous avons d’ailleurs assisté à une fête Mexicaine de la célébration des morts ; c’est très très festif et gai.
Nous avons visité la ville de fond en comble, visité le plus grand zoo du monde, visité le Balboa Park, Le Mission Park , visité Le Cabrillo Mémorial, le quartier du Coronado, visité la Old Town , Sea Port village et et j’en oublie.
Nous avons aussi visité le musée maritime, le porte avion Midway, transformé lui aussi en musée,
Il se dégage de cette ville une impression de sérénité et d’harmonie que nous n’avions pas encore rencontré. C’est beau, c’est propre, les gens sont souriants. c'est une ville vivante même si quelquefois la circulation est difficile.
Une ville à ne surtout pas oublier lors d'un voyage en Californie. Rien à voir avec Los Angeles.
De Yosemite nous aurions pu aller direct à San Francisco ou mieux encore à Los Angeles, mais nous avons choisi de faire l’école buissonnière et sommes remontés plein Nord pour visiter tout d’abord le village fantôme de Bodie. Ce village minier à compté jusqu’à 8500 habitants.
Puis nous sommes allés voir les sources chaudes de Bridgeport où nous n’avons malheureusement pas pu nous baigner car les lieux étaient investis.
Nous avons fait le tour du magnifique lac d'altitude nommé Lac Tahoé. Dommage que le pris des maisons oscille entre 6 et 15.000.000 $. Il faut dire que sur sa berge la plus accueillante elles sont splendides. Heureusement à ce prix le défaut est sévèrement réprimandé.
Nous avons ensuite fait une escale à Sacramento , ville agréable ou l’on commence à bien sentir l’influence mexicaine. Nous n'avons pas encore testé notre espagnol.
Nous avons continué en faisant escale à Nice, au bord du lac de Clear Lake, une sorte de retour au pays prématurée mais s’il y avait de l’eau c’était celle d’un lac et point de palmier à l’horizon mais malgré tout une très belle promenade. La visibilité était un peu réduite du fait des fumées des incendies. La fumée est quelquefois bonne pour les photos.
Nous avons ensuite rejoint la côte Pacifique assez haut puisque nous sommes remontés jusqu’à Fort Bragg. Nous y avons bivouaqué face à un superbe coucher de soleil et le lendemain pendant une petite randonnée nous avons aperçu nos premiers phoques. En faisant ce crochet, nous avons pu profiter de la route N°1, qui longe au plus près la côte Pacifique pendant quelques centaines de kilomètres avant d’arriver à San Francisco. Je n’avais jamais eu autant l’impression d’être sur un grand huit tant les virages, les raides montées et les descentes abruptes, sont permanentes . On ne peut pas s’y ennuyer et les passagers n’apprécient souvent que très moyennement. Mais j’ai conduit KOOL comme d'hab.
Sans le savoir nous avons pendant toute cette période depuis Yosemite, louvoyé entre les incendies, sans jamais en apercevoir un seul; juste quelques fumées à certains endroits, même en traversant le comté ou il y a eu tant de morts.
Nous sommes arrivés à San Francisco mais ceci fera l'objet d'un autre article.
Zacatecas nous laisse un très bon souvenir et nous nous dirigerons vers San Luis Potosi. Pour moi, c’est une ville fourmillère , une activité débordante, une circulation infernale, des bus les uns derrière les autres, des coups de klaxons, des cris, du bruit. Voilà ce que je retiendrai de cette ville. Son centre ville est sympathique mais nous sommes un peu déçu et nous ne resterons pas plus d’une nuit.
La ville suivante est un peu loin car nous sommes dans une région de montagne et les routes sont des toutes de montagnes. Nous ferons donc un bivouac intermédiaire avant d’arriver à Guanajuato.
Là , c’est un vrai coup de cœur. Une grande ville dont le centre historique est assez ramassé. Il est constitué de dizaines de petites ruelles dans lesquelles ont ne peu pas se perdre puisqu’il suffit de suivre la pente pour se retrouver.
Certaines rues sont des parcours de randonnées tellement elles sont en pentes. L’ensemble est agréable, à taille humaine et l’on s’est senti bien dans cette ville.
Nous y avons aussi trouvé un restaurant Français « La Vie en Rose » tenu par une Française, Laurine et où la Nourriture et la patisserie étaient très bonnes.
Le seul bémol est le parking; payer 300 pesos par jour pour un simple stationnement sans aucune commodité à part d'être proche du centre-ville est un peu abusif.
San Miguel de Allende, sur notre route, nous a en revanche un peu déçu; Un peu impersonnelle, un peu froide. Sans doute le fait que beaucoup d’américains ont acheté et retapé des maisons et se spnt établis dans la ville. De ce fait plus de petit « bouis-bouis » ou manger, tout est clean, tout est rangé, à l’américaine. Sinon, la ville est jolie avec un très bel espace culturel et surtout un RV Park en centre ville ou l’on trouve tout le confort.
Par contre là, payer 300 pesos, avec en prime la rencontre avec un couple de québecquois, Jacques et Marie avec qui nous avons passés de très bon moment, c'est pas cher du tout. Nous avons même prolongé d'une nuit notre séjour.
Tula fut notre dernière destination avant Teotihuacan. Nous y bivouaquerons une nuit après avoir visité le centre archéologique et les vestiges de pyramides et de cité disparu
Notre traversée de 16 h pour Mazatlan s’est passée sans problème. Nous étions 3 CC français et avons dormi dans nos véhicules sur le pont supérieur.
Une journée à Mazatlan pour préparer notre nouvel itinéraire et nous sommes descendus sur San Blas, la jungle Mexicaine.
Nous quittons nos amis Fabrice et Marie et Bertrand et Karine et leurs enfants qui vont descendre beaucoup plus vite que nous car le temps leur est compté. 18 mois de voyage seulement.
Nous y avons bien trouvé une superbe plage, un village sympathique, des bayous immenses, des crocodiles et des tortues marines, mais aussi un mouche minuscule, qui passe au travers des moustiquaires et dont les piquées n’apparaissent que le lendemain. Nous y avons malheureusement passé deux nuits et sommes partis couverts de piqures et avec des démangeaisons infernales pendant 3 jours.
Direction Guadalajara en passant par Tequila que nous visiterons en détail et ou nous dormirons après l’excellente dégustation de l’alcool du même nom en effectuant la visite de la distillerie.
Guadalajara ne nous prendra qu’une journée. Grande ville dont le centre historique n’est pas très grand, nous en aurons vite fait le tour.
Une nouvelle journée pour visiter Tlaquepaque, petit village d’artiste rempli de galerie d’art en tous genre, nous remonterons au Nord pour visiter sur 2 jours pleins la ville de Zacatecas. Superbes ville, posée sur une mine d’argent qui a fait sa richesse d’autant. Beaucoup de beau bâtiment, de belles maisons bourgeoises. Un ville sans doute assez riche même si la mine est aujourd’hui fermée.
Notre passage de la frontière se fera sans encombre en trois heures de temps. L’enregistrement de la mini moto est plus compliqué que prévu et aussi plus cher.
Tout d'abord la photo que vous voyez est la fleur de cactus qui sert à la fabrication de la Tequila.
Ensuite direction Ensenada, ou nous avons prévu de dormir sur le parking de Walmart afin de pouvoir retirer des dollars mexicains et faire nos courses, le frigo ayant été vidé en prévision du passage de la frontière.
Les routes sont mauvaises au Mexique, souvent étroites et quand elles ne le sont pas, les habitudes de conduites des mexicains sont pour le moins surprenantes . Si la bande d’arrêt d’urgence est assez large attendez vous à être dépassé par la droite. Si elle ne l’est pas vous devez serrer à droite, pendant que l’on vous double à cheval sur la ligne médiane. Le conducteur qui vient en face doit serrer sa droite également. Un peu stressant .
Les limitations de vitesses ne sont pas respectées du tout et les stops sont glissés. Et puis ils faut aussi s’arrêter aux redoutables « topès », des dos d’âne si violents qu’il faut s’arrêter, passer les roues avants et s’arrêter à nouveau pour passer les roues arrières.
Sinon, à par la poussière omniprésente et les innombrables détritus le long des routes et dans les champs, le pays semble sympa.
La nourriture est meilleure qu’aux US et surtout bien moins chère.
Contrairement à ce que l’on nous à dit, nous ne nous sentons pas du tout en insécurité lors de nos bivouacs.
Nous passerons notre seconde nuit dans un désert peuplé de superbes mais redoutables cactus avec des français, voyageant en camion que nous avions rencontrés au Canada et retrouvés à Ensenada. Nous passerons plusieurs jours ensembles d’abord parce qu’ils sont sympas et que l’on s’entend bien et aussi parce qu’un n’y a qu’une seule route pour aller à La Paz.
Nous irons ensuite à Bahia de Los Angeles , voir les plages de la mer de Cortes. Première baignade en mer en Novembre par une température de 30°C.
Nous assisterons également au passage d’une course mythique : la Baja 1000. Course de 1200 km sans étapes et sur routes et pistes ouvertes. Chaud devant!!!.
Nous irons ensuite passer une nuit à Guerrero Négro, sur une sorte de jetée de 7 km de long au milieux des plus grands marais salants du monde
(7.000.000 de tonnes de sel par an de récolté)
Nous continuons notre descente en nous arrêtant à Santa Rosalia petite ville charmante, un peu sinistrée depuis la fermeture de la mine de cuivre. Dommage que ces abords soient d’une saleté repoussante car la ville est très bien entretenue et très propre.
Nous passerons ensuite notre première nuit sur une plage, face à la mer. Cadre idyllique mais une journée entière est le maximum que l’on puisse accorder à ces lieux car tout est loin, et il n’y a aucune activité à faire sur place à part se baigner, ce que nous ne manquerons pas de faire bien entendu.
Nous finirons à arriver à La Paz, puis passer trois nuits sur la plage de Tecolote, dont une soirée à 3 campings car français .
Nous continuerons notre descente pour aller voir Los Barilès, superbe plage et petit village balnéaire réputé comme spot de Kitesurf et nous finirons par Cabo San Luca, la plus américanisée des villes de la Baja mais la seule à abriter un concessionnaire Mercedes spécialiste en diesel, et notre Vagabond à besoin d’une révision.
Nous avons ainsi parcouru la totalité de la route N°1 soit près de 1500Km.
Nous remonterons ensuite sur La Paz pour prendre le bateau qui nous emmènera de l’autre coté de la mer de Cortès mais ceci est une autre histoire.
Juste 100 miles de voies rapides, un arrêt à Long Beach, une photo du Queen Mary et nous sommes à San Diego. Nous redoutions un peu cette ville, la dernière avant le Mexique. Nous avions un peu peur d’un Los Angeles bis.
Bonne nouvelle, en arrivant, Laila me dis qu’elle à un « dump gratuit» sur i.Overlander. (Un dump c’est là ou l’on vide les eaux grises et noires du vagabond et ou l’on peu faire le plein d’eau). Nous nous rendons donc sur place et nous découvrons le dump et un immense parking, en bordure de l’autoroute tout de même mais au bord de l’eau. Situation idéale bien que un peu bruyante, nous décidons d’y rester au moins pour la nuit même si le stationnement est interdit de 2h à 4h du matin.
Et là nous rencontrons Richard, français habitant San Diego depuis 35 ans qui nous propose gentiment de venir nous garer devant chez lui, au calme. Nous sautons sur l’occasion et finalement y resterons tout le temps de notre séjour.
Bien sûr, nous avons lié connaissance, mangé ensemble, bu des coups et ils nous a emmené voir des endroits que nous n’aurions pas trouvés seuls.
Autant vous le dire tout de suite, nous avons adoré San Diego. C’est une ville animée, avec d’immenses plages un peu partout, des surfeurs, des musiciens, des artistes de rue, les gens sortent le soir. Sans nul doute que les nombreux mexicains qui vivent ici y sont pour quelque chose;
Nous avons d’ailleurs assisté à une fête Mexicaine de la célébration des morts ; c’est très très festif et gai.
Nous avons visité la ville de fond en comble, visité le plus grand zoo du monde, visité le Balboa Park, Le Mission Park , visité Le Cabrillo Mémorial, le quartier du Coronado, visité la Old Town , Sea Port village et et j’en oublie.
Nous avons aussi visité le musée maritime, le porte avion Midway, transformé lui aussi en musée,
Il se dégage de cette ville une impression de sérénité et d’harmonie que nous n’avions pas encore rencontré. C’est beau, c’est propre, les gens sont souriants. c'est une ville vivante même si quelquefois la circulation est difficile.
Une ville à ne surtout pas oublier lors d'un voyage en Californie. Rien à voir avec Los Angeles.
De Yosemite nous aurions pu aller direct à San Francisco ou mieux encore à Los Angeles, mais nous avons choisi de faire l’école buissonnière et sommes remontés plein Nord pour visiter tout d’abord le village fantôme de Bodie. Ce village minier à compté jusqu’à 8500 habitants.
Puis nous sommes allés voir les sources chaudes de Bridgeport où nous n’avons malheureusement pas pu nous baigner car les lieux étaient investis.
Nous avons fait le tour du magnifique lac d'altitude nommé Lac Tahoé. Dommage que le pris des maisons oscille entre 6 et 15.000.000 $. Il faut dire que sur sa berge la plus accueillante elles sont splendides. Heureusement à ce prix le défaut est sévèrement réprimandé.
Nous avons ensuite fait une escale à Sacramento , ville agréable ou l’on commence à bien sentir l’influence mexicaine. Nous n'avons pas encore testé notre espagnol.
Nous avons continué en faisant escale à Nice, au bord du lac de Clear Lake, une sorte de retour au pays prématurée mais s’il y avait de l’eau c’était celle d’un lac et point de palmier à l’horizon mais malgré tout une très belle promenade. La visibilité était un peu réduite du fait des fumées des incendies. La fumée est quelquefois bonne pour les photos.
Nous avons ensuite rejoint la côte Pacifique assez haut puisque nous sommes remontés jusqu’à Fort Bragg. Nous y avons bivouaqué face à un superbe coucher de soleil et le lendemain pendant une petite randonnée nous avons aperçu nos premiers phoques. En faisant ce crochet, nous avons pu profiter de la route N°1, qui longe au plus près la côte Pacifique pendant quelques centaines de kilomètres avant d’arriver à San Francisco. Je n’avais jamais eu autant l’impression d’être sur un grand huit tant les virages, les raides montées et les descentes abruptes, sont permanentes . On ne peut pas s’y ennuyer et les passagers n’apprécient souvent que très moyennement. Mais j’ai conduit KOOL comme d'hab.
Sans le savoir nous avons pendant toute cette période depuis Yosemite, louvoyé entre les incendies, sans jamais en apercevoir un seul; juste quelques fumées à certains endroits, même en traversant le comté ou il y a eu tant de morts.
Nous sommes arrivés à San Francisco mais ceci fera l'objet d'un autre article.
Zacatecas nous laisse un très bon souvenir et nous nous dirigerons vers San Luis Potosi. Pour moi, c’est une ville fourmillère , une activité débordante, une circulation infernale, des bus les uns derrière les autres, des coups de klaxons, des cris, du bruit. Voilà ce que je retiendrai de cette ville. Son centre ville est sympathique mais nous sommes un peu déçu et nous ne resterons pas plus d’une nuit.
La ville suivante est un peu loin car nous sommes dans une région de montagne et les routes sont des toutes de montagnes. Nous ferons donc un bivouac intermédiaire avant d’arriver à Guanajuato.
Là , c’est un vrai coup de cœur. Une grande ville dont le centre historique est assez ramassé. Il est constitué de dizaines de petites ruelles dans lesquelles ont ne peu pas se perdre puisqu’il suffit de suivre la pente pour se retrouver.
Certaines rues sont des parcours de randonnées tellement elles sont en pentes. L’ensemble est agréable, à taille humaine et l’on s’est senti bien dans cette ville.
Nous y avons aussi trouvé un restaurant Français « La Vie en Rose » tenu par une Française, Laurine et où la Nourriture et la patisserie étaient très bonnes.
Le seul bémol est le parking; payer 300 pesos par jour pour un simple stationnement sans aucune commodité à part d'être proche du centre-ville est un peu abusif.
San Miguel de Allende, sur notre route, nous a en revanche un peu déçu; Un peu impersonnelle, un peu froide. Sans doute le fait que beaucoup d’américains ont acheté et retapé des maisons et se spnt établis dans la ville. De ce fait plus de petit « bouis-bouis » ou manger, tout est clean, tout est rangé, à l’américaine. Sinon, la ville est jolie avec un très bel espace culturel et surtout un RV Park en centre ville ou l’on trouve tout le confort.
Par contre là, payer 300 pesos, avec en prime la rencontre avec un couple de québecquois, Jacques et Marie avec qui nous avons passés de très bon moment, c'est pas cher du tout. Nous avons même prolongé d'une nuit notre séjour.
Tula fut notre dernière destination avant Teotihuacan. Nous y bivouaquerons une nuit après avoir visité le centre archéologique et les vestiges de pyramides et de cité disparu
Notre traversée de 16 h pour Mazatlan s’est passée sans problème. Nous étions 3 CC français et avons dormi dans nos véhicules sur le pont supérieur.
Une journée à Mazatlan pour préparer notre nouvel itinéraire et nous sommes descendus sur San Blas, la jungle Mexicaine.
Nous quittons nos amis Fabrice et Marie et Bertrand et Karine et leurs enfants qui vont descendre beaucoup plus vite que nous car le temps leur est compté. 18 mois de voyage seulement.
Nous y avons bien trouvé une superbe plage, un village sympathique, des bayous immenses, des crocodiles et des tortues marines, mais aussi un mouche minuscule, qui passe au travers des moustiquaires et dont les piquées n’apparaissent que le lendemain. Nous y avons malheureusement passé deux nuits et sommes partis couverts de piqures et avec des démangeaisons infernales pendant 3 jours.
Direction Guadalajara en passant par Tequila que nous visiterons en détail et ou nous dormirons après l’excellente dégustation de l’alcool du même nom en effectuant la visite de la distillerie.
Guadalajara ne nous prendra qu’une journée. Grande ville dont le centre historique n’est pas très grand, nous en aurons vite fait le tour.
Une nouvelle journée pour visiter Tlaquepaque, petit village d’artiste rempli de galerie d’art en tous genre, nous remonterons au Nord pour visiter sur 2 jours pleins la ville de Zacatecas. Superbes ville, posée sur une mine d’argent qui a fait sa richesse d’autant. Beaucoup de beau bâtiment, de belles maisons bourgeoises. Un ville sans doute assez riche même si la mine est aujourd’hui fermée.
Notre passage de la frontière se fera sans encombre en trois heures de temps. L’enregistrement de la mini moto est plus compliqué que prévu et aussi plus cher.
Tout d'abord la photo que vous voyez est la fleur de cactus qui sert à la fabrication de la Tequila.
Ensuite direction Ensenada, ou nous avons prévu de dormir sur le parking de Walmart afin de pouvoir retirer des dollars mexicains et faire nos courses, le frigo ayant été vidé en prévision du passage de la frontière.
Les routes sont mauvaises au Mexique, souvent étroites et quand elles ne le sont pas, les habitudes de conduites des mexicains sont pour le moins surprenantes . Si la bande d’arrêt d’urgence est assez large attendez vous à être dépassé par la droite. Si elle ne l’est pas vous devez serrer à droite, pendant que l’on vous double à cheval sur la ligne médiane. Le conducteur qui vient en face doit serrer sa droite également. Un peu stressant .
Les limitations de vitesses ne sont pas respectées du tout et les stops sont glissés. Et puis ils faut aussi s’arrêter aux redoutables « topès », des dos d’âne si violents qu’il faut s’arrêter, passer les roues avants et s’arrêter à nouveau pour passer les roues arrières.
Sinon, à par la poussière omniprésente et les innombrables détritus le long des routes et dans les champs, le pays semble sympa.
La nourriture est meilleure qu’aux US et surtout bien moins chère.
Contrairement à ce que l’on nous à dit, nous ne nous sentons pas du tout en insécurité lors de nos bivouacs.
Nous passerons notre seconde nuit dans un désert peuplé de superbes mais redoutables cactus avec des français, voyageant en camion que nous avions rencontrés au Canada et retrouvés à Ensenada. Nous passerons plusieurs jours ensembles d’abord parce qu’ils sont sympas et que l’on s’entend bien et aussi parce qu’un n’y a qu’une seule route pour aller à La Paz.
Nous irons ensuite à Bahia de Los Angeles , voir les plages de la mer de Cortes. Première baignade en mer en Novembre par une température de 30°C.
Nous assisterons également au passage d’une course mythique : la Baja 1000. Course de 1200 km sans étapes et sur routes et pistes ouvertes. Chaud devant!!!.
Nous irons ensuite passer une nuit à Guerrero Négro, sur une sorte de jetée de 7 km de long au milieux des plus grands marais salants du monde
(7.000.000 de tonnes de sel par an de récolté)
Nous continuons notre descente en nous arrêtant à Santa Rosalia petite ville charmante, un peu sinistrée depuis la fermeture de la mine de cuivre. Dommage que ces abords soient d’une saleté repoussante car la ville est très bien entretenue et très propre.
Nous passerons ensuite notre première nuit sur une plage, face à la mer. Cadre idyllique mais une journée entière est le maximum que l’on puisse accorder à ces lieux car tout est loin, et il n’y a aucune activité à faire sur place à part se baigner, ce que nous ne manquerons pas de faire bien entendu.
Nous finirons à arriver à La Paz, puis passer trois nuits sur la plage de Tecolote, dont une soirée à 3 campings car français .
Nous continuerons notre descente pour aller voir Los Barilès, superbe plage et petit village balnéaire réputé comme spot de Kitesurf et nous finirons par Cabo San Luca, la plus américanisée des villes de la Baja mais la seule à abriter un concessionnaire Mercedes spécialiste en diesel, et notre Vagabond à besoin d’une révision.
Nous avons ainsi parcouru la totalité de la route N°1 soit près de 1500Km.
Nous remonterons ensuite sur La Paz pour prendre le bateau qui nous emmènera de l’autre coté de la mer de Cortès mais ceci est une autre histoire.
Juste 100 miles de voies rapides, un arrêt à Long Beach, une photo du Queen Mary et nous sommes à San Diego. Nous redoutions un peu cette ville, la dernière avant le Mexique. Nous avions un peu peur d’un Los Angeles bis.
Bonne nouvelle, en arrivant, Laila me dis qu’elle à un « dump gratuit» sur i.Overlander. (Un dump c’est là ou l’on vide les eaux grises et noires du vagabond et ou l’on peu faire le plein d’eau). Nous nous rendons donc sur place et nous découvrons le dump et un immense parking, en bordure de l’autoroute tout de même mais au bord de l’eau. Situation idéale bien que un peu bruyante, nous décidons d’y rester au moins pour la nuit même si le stationnement est interdit de 2h à 4h du matin.
Et là nous rencontrons Richard, français habitant San Diego depuis 35 ans qui nous propose gentiment de venir nous garer devant chez lui, au calme. Nous sautons sur l’occasion et finalement y resterons tout le temps de notre séjour.
Bien sûr, nous avons lié connaissance, mangé ensemble, bu des coups et ils nous a emmené voir des endroits que nous n’aurions pas trouvés seuls.
Autant vous le dire tout de suite, nous avons adoré San Diego. C’est une ville animée, avec d’immenses plages un peu partout, des surfeurs, des musiciens, des artistes de rue, les gens sortent le soir. Sans nul doute que les nombreux mexicains qui vivent ici y sont pour quelque chose;
Nous avons d’ailleurs assisté à une fête Mexicaine de la célébration des morts ; c’est très très festif et gai.
Nous avons visité la ville de fond en comble, visité le plus grand zoo du monde, visité le Balboa Park, Le Mission Park , visité Le Cabrillo Mémorial, le quartier du Coronado, visité la Old Town , Sea Port village et et j’en oublie.
Nous avons aussi visité le musée maritime, le porte avion Midway, transformé lui aussi en musée,
Il se dégage de cette ville une impression de sérénité et d’harmonie que nous n’avions pas encore rencontré. C’est beau, c’est propre, les gens sont souriants. c'est une ville vivante même si quelquefois la circulation est difficile.
Une ville à ne surtout pas oublier lors d'un voyage en Californie. Rien à voir avec Los Angeles.
De Yosemite nous aurions pu aller direct à San Francisco ou mieux encore à Los Angeles, mais nous avons choisi de faire l’école buissonnière et sommes remontés plein Nord pour visiter tout d’abord le village fantôme de Bodie. Ce village minier à compté jusqu’à 8500 habitants.
Puis nous sommes allés voir les sources chaudes de Bridgeport où nous n’avons malheureusement pas pu nous baigner car les lieux étaient investis.
Nous avons fait le tour du magnifique lac d'altitude nommé Lac Tahoé. Dommage que le pris des maisons oscille entre 6 et 15.000.000 $. Il faut dire que sur sa berge la plus accueillante elles sont splendides. Heureusement à ce prix le défaut est sévèrement réprimandé.
Nous avons ensuite fait une escale à Sacramento , ville agréable ou l’on commence à bien sentir l’influence mexicaine. Nous n'avons pas encore testé notre espagnol.
Nous avons continué en faisant escale à Nice, au bord du lac de Clear Lake, une sorte de retour au pays prématurée mais s’il y avait de l’eau c’était celle d’un lac et point de palmier à l’horizon mais malgré tout une très belle promenade. La visibilité était un peu réduite du fait des fumées des incendies. La fumée est quelquefois bonne pour les photos.
Nous avons ensuite rejoint la côte Pacifique assez haut puisque nous sommes remontés jusqu’à Fort Bragg. Nous y avons bivouaqué face à un superbe coucher de soleil et le lendemain pendant une petite randonnée nous avons aperçu nos premiers phoques. En faisant ce crochet, nous avons pu profiter de la route N°1, qui longe au plus près la côte Pacifique pendant quelques centaines de kilomètres avant d’arriver à San Francisco. Je n’avais jamais eu autant l’impression d’être sur un grand huit tant les virages, les raides montées et les descentes abruptes, sont permanentes . On ne peut pas s’y ennuyer et les passagers n’apprécient souvent que très moyennement. Mais j’ai conduit KOOL comme d'hab.
Sans le savoir nous avons pendant toute cette période depuis Yosemite, louvoyé entre les incendies, sans jamais en apercevoir un seul; juste quelques fumées à certains endroits, même en traversant le comté ou il y a eu tant de morts.
Nous sommes arrivés à San Francisco mais ceci fera l'objet d'un autre article.